La campagne électorale en bref

Récession : Harper clarifie ses propos

Le conservateur Stephen Harper a tenu à clarifier hier ses propos tenus jeudi au débat des chefs, lorsqu’il a été question de récession technique. «Je ne nie pas les chiffres, les chiffres sont clairs; 80% de l’économie canadienne est en croissance. Le seul secteur en contraction, c’est le secteur énergétique, à cause de la chute des prix du pétrole», a-t-il dit lors d’une visite dans une famille de Richmond Hill.

Le NDP veut créer de «bons emplois»

Le néo-démocrate Thomas Mulcair est lui aussi revenu sur le débat des chefs, hier. «Stephen Harper a finalement admis quelque chose que les familles du Canada savent depuis des mois : son plan économique ne fonctionne pas et, pour cette raison, le Canada est dans une autre récession.» Pour relancer l’économie, le NPD promet des allégements fiscaux pour PME, a rappelé M. Mulcair. «On veut investir dans les infrastructures et devenir un champion pour les bons emplois manufacturiers et le secteur de l’innovation», a-t-il ajouté.

Équilibre budgétaire : Trudeau ne promet rien cette année

Le chef libéral ne s’engage pas à rétablir l’équilibre budgétaire cette année s’il devient premier ministre. «Nous sommes en déficit actuellement. Le Parti libéral s’est engagé à équilibrer le budget, mais le temps que ça va prendre va dépendre du fouillis total que M. Harper nous a laissé», a affirmé Justin Trudeau, hier. Il n’est pas question pour lui d’équilibrer un budget tout en continuant à sabrer les dépenses.

Souveraineté au débat des chefs : «surréaliste»

Le bloquiste Gilles Duceppe a dit hier trouver «surréaliste» que la souveraineté du Québec ait été abordée au débat des chefs, auquel il n’était pas invité. «Les représentants des quatre partis fédéralistes n’arrêtent pas de dire que [la souveraineté] est une question qui ne préoccupe pas les Québécois. Ils m’excluent du débat, ils excluent le Bloc du débat et ils passent pratiquement une demi-heure à discuter de la souveraineté du Québec et de comment eux vont décider pour nous.»