Les chœurs Daveluy et du Québec : une parfaite symbiose

SAINT-CHRISTOPHE-D’ARTHABASKA. Quand deux chœurs se rencontrent, des moments magiques surviennent; une poussée d’émotions, les battements s’accélèrent et lorsqu’ils s’unissent, c’est la parfaite symbiose.

C’est ce qui est arrivé, samedi, alors que le chœur Daveluy et le chœur du Québec se sont produits sous le toit de l’église de Saint-Christophe-d’Arthabaska.

C’est celui mené par Suzanne Lainesse qui a commencé le bal. Dans un répertoire français, anglais et traditionnel, la quarantaine de choristes à sa direction ont interprété des pièces telles que Ave Maria, Seule, de Serge Fiori et In Deo, de Richard Séguin.

Les spectateurs, qui ont rempli l’établissement religieux pour l’occasion, ont réservé une ovation debout au chœur, et pour cause. Dans une prestation bien sentie, les solistes Kim Charrette et Julie Ricard ont subjugué l’audience, qui s’est levée d’un bond lorsqu’elles ont poussé la dernière note de la chanson la plus populaire de Leonard Cohen.

Ayant mis la table d’une brillante façon, le chœur du Québec s’est ensuite amené. Avec sa vingtaine de choristes, la directrice musicale, Julie Dufresne, a fait voyager la foule avec des œuvres provenant de l’époque baroque et de la Renaissance.

Contante Domino, de Claudio Monteverdi, Gloria : Domine Fili Unigenite, d’Antonio Vivaldi, ont résonné dans l’église, de même que l’Hymne au printemps de Félix Leclerc.

Après cet incontournable du répertoire québécois, le chœur Daveluy est remonté sur les planches aux côtés du chœur du Québec pour quatre chansons, soulignant à leur manière le 40e anniversaire de l’Alliance des chorales du Québec.

C’est d’ailleurs son président, Paul Belzile, qui a mené la danse pour ses premiers pas avec Le voyage, de Paul Langford. Enfin, Le cœur est un oiseau, de Richard Desjardins, Le doux chagrin, de Gilles Vigneault et le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré, ont clôturé cette brève alliance entre les deux chœurs, de loin trop courte.