Pornographie juvénile : Leblond libéré sur engagement

VICTORIAVILLE. Oméo Leblond, ce Victoriavillois de 43 ans arrêté jeudi relativement à une affaire de pornographie juvénile, a pu recouvrer sa liberté à la suite de sa comparution.

L’accusé a été libéré moyennant un engagement avec dépôt de 500 $. Il reviendra devant la justice le 9 mars pour la suite des procédures.

Oméo Leblond fait face à des accusations de possession, de production, de distribution et d’avoir accédé à du matériel de pornographie juvénile.

Des membres de l’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la SQ, assistés de policiers du poste de la MRC d’Arthabaska, ont procédé à l’arrestation du Victoriavillois, jeudi matin.

Les policiers ont saisi du matériel informatique lors de la perquisition au domicile du suspect. Des experts procéderont à l’analyse du matériel.

Toute information sur cet individu et ses agissements peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

Depuis sa mise sur pied en 2003, l’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la SQ, qui regroupe des enquêteurs de la SQ et de la GRC, a effectué près de 300 arrestations relativement à l’exploitation sexuelle des enfants.

La police invite, par ailleurs, la population à signaler toute situation d’exploitation sexuelle des jeunes sur Internet à l’adresse cyberaide.ca.

Nouvel avocat pour Renaud Bédard-Bolduc

Alors qu’on en est à l’étape de fixer la date du procès, le Princevillois Renaud Bédard-Bolduc, sur qui pèsent 10 chefs d’accusation à caractère sexuel, a fait savoir, vendredi, qu’il changeait, une fois de plus, de procureur.

Un avocat de la région de Saguenay, Me Dominic Bouchard, le représentera dorénavant.

La poursuite, représentée par Me Maxime Laroche, a fait savoir, au juge Bruno Langelier, qu’il souhaite qu’une date soit fixée le plus rapidement possible. «Je connais l’exaspération des victimes et de leurs familles. L’accusé a comparu, une première fois, en mai 2012. Cela fait bientôt trois ans», a exprimé le procureur aux poursuites criminelles et pénales.

Le criminaliste, Me Denis Lavigne, qui représentait Me Bouchard, a fait savoir que ce dernier demandait un délai d’environ un mois avant de fixer, question de pouvoir prendre connaissance de la preuve.

Les parties se retrouveront donc le 27 février pour fixer la date du procès qui devrait se tenir quelque part à l’automne.

L’accusé doit répondre d’accusations de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels. Les faits qu’on lui reproche se seraient produits, entre 2007 et 2010, sur trois présumées victimes, des garçons d’âge mineur au moment des faits présumés.