Un Australien découvre et documente la région

VICTORIAVILLE. André Gorgievski découvre, depuis quelques semaines, le Québec et plus particulièrement les Bois-Francs. L’Australien de Melbourne, qui est aussi cinéaste, est venu passer deux ans au Canada pour découvrir les gens et aussi documenter ses rencontres.

Actuellement, il habite chez Indra, l’artiste sculpteur de Notre-Dame-de-Ham. L’environnement est magnifique et on dirait que la nature s’est ornée de ses plus beaux atours en son honneur justement. En effet, jamais les arbres n’ont été aussi chargés de neige et il en est ainsi depuis plusieurs jours.

En entrevue, en anglais, André explique avoir choisi le Canada pour ce séjour de travail de deux ans parce qu’il voulait apprécier une culture et une langue différente, bref, de voir la vie selon une autre perspective.

Déjà, il perçoit bien les différences (au Québec surtout) et trouve que les gens du Canada (du Québec et des Bois-Francs particulièrement), sont plus vrais. Le cinéaste et photographe artistique a d’ailleurs déjà fait des images de la région et se laisse inspirer par les paysages.

Avec Indra une collaboration s’est rapidement installée. C’est André qui est chargé de tourner un documentaire court qui raconte l’histoire de la fabrication de la sculpture en hommage à Normand Maurice, installée au sommet du mont Arthabaska, depuis peu, et créée par Indra. Déjà, quelques minutes ont été tournées en compagnie du maire de Victoriaville, Alain Rayes, et cela devrait donner un film d’une dizaine de minutes faisant la promotion de ce projet inhabituel. «Pour la suite, je dois interviewer Indra», explique-t-il en ajoutant qu’il aimerait bien être en mesure d’avoir un produit final d’ici un mois ou deux, tout dépendant de son inspiration et de ce qui arrivera. Mais déjà, on voit qu’il apprécie beaucoup la philosophie de l’artiste sculpteur et qu’il est très heureux d’avoir sa place dans le processus artistique.

Aussi, Indra a plusieurs autres projets à offrir à son ami australien. Il faut dire que ce ne sont pas les idées qui lui manquent et il souhaite en faire profiter les autres… «André est un messager et je suis très content de l’inclure dans mes projets», souligne-t-il. Même qu’Indra souhaite lui donner un plus grand coup de pouce et est à faire des démarches pour que son court documentaire soit présenté à la télévision, entre autres.

Avec ses images, André cherche toujours à créer une sensation. Ses films, quant à eux, ont également comme objectif de passer des messages. Pour lui, l’important c’est le résultat et non la façon d’y parvenir. En fait, il fait des documentaires ou des films courts afin de montrer un chemin différent.

Âgé de 31 ans, le cinéaste a déjà quelques productions à son actif. Certains de ses films ont même été présentés dans différents pays.

Il a trouvé, à Notre-Dame-de-Ham, un accueil chaleureux, si bien qu’après quelques semaines à Montréal, où il a réalisé de magnifiques photographies, André a décidé de revenir chez Indra, du moins pour passer la période des fêtes… «en famille», comme il le dit lui-même.

Il apprécie énormément la façon de voir la vie des gens de cet hémisphère, a découvert la neige et le froid et souligne que les gens sont plus ouverts que chez lui.

Il a bien l’intention d’en apprendre encore davantage sur le pays et partira sûrement à sa découverte dans les prochains mois… même s’il n’a pas encore arrêté sa prochaine destination.