Possible cas de cruauté envers les animaux : le procès bientôt fixé

VICTORIAVILLE. On saura le 21 novembre à quel moment se tiendra le procès de Pamara Friedmann, 36 ans, sur qui pèsent deux accusations d’avoir fait souffrir inutilement des animaux et d’avoir, par négligence, causé des blessures à des animaux.

Le dossier de l’accusée revenait devant la Cour, vendredi matin, au palais de justice de Victoriaville.

L’accusée, absente, était représentée par son avocat Me Daniel Provencher qui a manifesté son intention de fixer une date de procès, une audience qui, selon lui, pour durer une journée.

Avant de boucler toute une journée, le juge David Bouchard de la Cour du Québec a fait valoir qu’une conférence préparatoire pourrait s’avérer judicieuse, ce à quoi la défense et la poursuite, représentée par Me Maxime Laroche, ont consenti.

Ainsi, les deux procureurs se rencontreront d’ici le 21 novembre pour préparer le procès.

Me Laroche a fait savoir qu’il allait faire entendre des témoins policiers, mais aussi certains experts. Pas moins de six vétérinaires, a-t-il dit, ont procédé à des expertises sur les animaux, notamment des chevaux, des cochons, des chiens et des chats. «Tous les rapports, dans cette affaire, ont été complétés par l’hôpital vétérinaire de Saint-Hyacinthe», a indiqué le procureur aux poursuites criminelles et pénales.

On ne s’attend pas toutefois à ce que tous les vétérinaires soient appelés à témoigner, certains rapports pourraient suffire.

Pour sa part, Me Provencher, en défense, pourrait appeler deux personnes dans la boîte des témoins.

En février

Toute cette affaire a commencé le 17 février alors que le déclenchement du système d’alarme amène les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska à intervenir sur une propriété du rang 2 à Notre-Dame-de-Ham.

Sur les lieux, les policiers ont découvert plus d’une quarantaine d’animaux mal en point, une vingtaine ayant besoin de soins urgent. Un cheval, un chien et un chat avaient été retrouvés morts

La SQ a fait appel, à ce moment, à la Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) qui a pris en charge la variété d’animaux trouvés sur place, chiens, chats, chevaux, moutons, poules, coqs, canards et un cochon vietnamien.

Les animaux, avait-on précisé à l’époque, n’avaient pas mangé depuis un bon moment.