Agression armée : libéré pour aller en thérapie

VICTORIAVILLE. Accusé de voies de fait graves, le Victoriavillois Hugues Roberge a obtenu, jeudi après-midi, l’autorisation de quitter le centre de détention moyennant plusieurs conditions, dont celle de demeurer au centre de thérapie La Maison Carignan, d’y demeurer en tout temps, sauf pour des sorties autorisées par le centre, et de respecter les règles de la maison.

De retour devant le juge Jacques Trudel de la Cour du Québec, Hugues Roberge a été déclaré apte à subir son procès à la suite d’une évaluation psychiatrique.

Son avocate Me Mylène Lavigne a, par ailleurs, réclamé et obtenu du juge Trudel, de consentement avec la poursuite représentée par Me Maxime Laroche, que l’accusé subisse une évaluation sur sa responsabilité criminelle.

La durée de l’évaluation est prévue pour 60 jours. Roberge, 35 ans, reviendra en Cour le 15 décembre.

Parmi les conditions imposées, l’accusé devra aussi prendre rendez-vous avec son psychiatre d’ici 20 jours.

Hugues Roberge, rappelons-le, a été arrêté dans la nuit du 1er octobre à Victoriaville. Muni d’une arme blanche, il aurait blessé un homme à l’abdomen au cours d’une altercation faisant suite à une dispute commencée plus tôt lors d’une fête.

L’altercation s’est produite dans l’appartement de la victime sur la rue Tourigny.