Le CLD de L’Érable assure qu’il maintiendra des services de qualité

PLESSISVILLE. Réunis en conseil d’administration le 25 août, les administrateurs du CLD de L’Érable ont décidé d’attribuer la compression budgétaire de 10% imposée par le gouvernement à trois fonds dont l’organisme possède la gestion. Selon le conseil d’administration, cette décision a été prise pour assurer la qualité des services techniques accordés aux entreprises de la MRC de L’Érable.

Le CLD de L’Érable est affecté comme les autres CLD au Québec par la réduction de 8 millions $, ce qui représente une somme bien précise de 52 049 $ dans son cas.

«Le conseil a choisi d’affecter cette réduction dans des outils financiers pour éviter que les services techniques aux entreprises, qui font la pertinence du CLD de L’Érable à ses yeux, soient altérés. Pour l’année 2015, il faudra refaire l’exercice au moment de l’élaboration des prévisions budgétaires, mais il se pourrait bien que la récurrence annoncée dans le budget alloué nous oblige à faire de même», a expliqué le directeur du CLD de L’Érable, Rick Lavergne, à la suite de la décision du conseil.

Le Fonds jeunes promoteurs, le Fonds de développement des entreprises en économie sociale et le Fonds de diversification économique subiront donc la baisse. «Un montant de 82 372 $ demeure toutefois disponible dans ces trois fonds pour 2014 et les promoteurs peuvent être rassurés quant à l’avenir de leurs projets puisque notre mandat consiste aussi à les accompagner dans leurs recherches de financement», a renchéri le directeur du CLD.

Une décision à l’encontre du développement économique de L’Érable

De plus, le conseil d’administration du CLD de L’Érable a adopté une résolution afin de signifier son mécontentement auprès du ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, Jacques Daoust.

Selon les discussions tenues à la table du conseil d’administration, l’aberrance de la décision prise par le gouvernement du Québec l’est d’autant plus qu’il a été récemment élu avec un objectif de création de richesse.

Le conseil d’administration souhaite dénoncer cette réduction budgétaire importante, imposée en cours d’exercice de surcroît, à des organismes de développement économique comme les CLD qui, depuis une quinzaine d’années, sont voués à la création et au maintien des petites et moyennes entreprises dans les différentes villes et régions du Québec.