Gilles Tremblay se joint aux Cataractes

HOCKEY. Limogé en juin dernier par les Islanders de Charlottetown après la présentation de la séance de sélection de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Gilles Tremblay n’a pas mis de temps à dénicher une nouvelle destination. Dans les derniers jours, il a conclu une entente avec les Cataractes de Shawinigan comme recruteur.

L’automne prochain, il en sera à sa dixième saison au sein du circuit Courteau. Il a d’abord été recruteur avec les Tigres de Victoriaville, sous Jérôme Mésonéro, durant cinq campagnes. Il a ensuite été recruteur-chef des Islanders de Charlottetown durant quatre saisons avant d’être remercié par le nouveau directeur général Jim Hulton. Ce dernier est également entraîneur-chef de la formation.

L’arrivée de Tremblay avec les Cats n’a rien de surprenant. Lorsqu’il a été congédié par les Islanders, Martin Mondou, directeur général des Cataractes, a été le premier à le contacter pour lui exprimer sa sympathie. Il en a profité pour lui dire que s’il ne parvenait pas à dénicher un poste comme recruteur-chef ailleurs au sein de la ligue, il pourrait joindre l’équipe de recruteurs des Cats.

Ne voulant pas rester sur les tablettes et «risquer d’être oublié», Tremblay a accepté l’offre des Cataractes. Ce n’est pas la première fois que Tremblay discute avec Mondou. Lors du départ du recruteur-chef Alain Bissonnette pour l’organisation des Bruins de Boston, Tremblay avait manifesté son intérêt de lui succéder. Mondou lui avait plutôt préféré Mario Carrière. Celui-ci est toujours en poste.

«Une relation respectueuse s’est rapidement développée avec Martin Mondou, a fait valoir Tremblay. Je suis donc très heureux de me joindre aux Cataractes. L’équipe, qui possède toujours un bon noyau, sera encore compétitive cette saison.»

Chez les Cats, en plus d’épier les espoirs de la Ligue de hockey midget AAA du Québec, Gilles Tremblay évaluera le rendement des joueurs des autres formations de la LHJMQ. Il devrait également se voir confier certaines missions spéciales, entre autres, en Ontario et aux États-Unis. Rien de particulier dans son cas, puisqu’il occupait un rôle similaire sous les ordres de Jérôme Mésonéro avec les Tigres.

La perte d’un frère

Sur une note plus triste, Gilles Tremblay se dit toujours «assommé» par le départ prématuré de Daniel Fréchette, emporté par un cancer le 24 juillet dernier.

Pour Tremblay, Fréchette était comme «son petit frère». Il l’a dirigé au hockey dès l’âge de 9 ans, et ce, durant de nombreuses saisons. Adultes, ils ont joué ensemble au hockey et à la balle-molle, dans diverses équipes récréatives. Ils ont passé bien du temps à échanger sur leurs passions, particulièrement le sport.

«Ça démontre à quel point la vie peut être injuste, a souligné Tremblay avec émotion. Daniel était toujours souriant, il mordait dans la vie. Tout le monde l’aimait. Une grande perte pour tous ceux qui ont eu le privilège de le côtoyer.»