Réveillé par le crépitement du feu

FAITS DIVERS. Il n’y avait pas d’avertisseur de fumée, selon le chef pompier. C’est plutôt le crépitement du feu qui a réveillé un homme qui dormait avec sa conjointe dans l’un des logements de la maison détruite par un violent incendie dans la nuit de samedi à dimanche sur la rue Napoléon à Plessisville.

«L’homme a été réveillé par un crépitement. En se rendant pour vérifier à l’extérieur croyant que quelqu’un faisait peut-être un feu de joie, il a constaté que l’incendie ravageait la résidence. Aussitôt, il est entré pour réveiller sa conjointe et la faire sortir», a relaté le directeur du Service de sécurité incendie, Robert Provencher.

Pour leur part, les locataires du logement à l’étage, une mère et sa fillette, étaient absentes au moment du sinistre.

La brigade incendie de Plessisville a reçu l’appel vers 1 h 30. À l’arrivée des pompiers, l’embrasement était généralisé. Une alarme générale a été sonnée vu l’ampleur du brasier. Le chef pompier a aussi demandé en entraide, pour aider au combat, six pompiers du Service de sécurité incendie régional de L’Érable (SSIRÉ) et autant de sapeurs de Princeville.

Une trentaine de pompiers, au total, ont participé à l’intervention. «La chaleur était si intense que quatre résidences à proximité ont subi des dommages», a précisé le directeur Robert Provencher.

Un véhicule a aussi été détruit dans l’incendie. Une autre voiture a également été endommagée.

Les pompiers ont été confrontés à une longue intervention. «Pour circonscrire, pour prendre le contrôle de l’incendie, il a fallu environ une vingtaine de minutes. Le travail par la suite a été long en raison de l’âge et de la structure du bâtiment rénové à quelques occasions. Les flammes se promenaient dans la structure à différents endroits», a expliqué le directeur.

En raison des risques que présentait la maison incendiée, une pelle mécanique a été demandée pour procéder à sa démolition.

«Mais auparavant, puisque de l’huile à chauffage s’est mélangée à l’eau au sous-sol, il a fallu, pour des questions environnementales, pomper l’huile avant de pouvoir démolir», a confié Robert Provencher.

Hydro-Québec, de son côté, a dû remplacer un poteau.

Personne, heureusement, n’a été blessé dans l’incendie qui a pris naissance, selon le directeur du Service de sécurité incendie, au sous-sol de la maison. «Il reste quelques vérifications à faire avec la propriétaire que nous devons rencontrer. On devrait alors être fixé sur la cause exacte du sinistre.

Les pertes pourraient s’élever à plus de 100 000 $.