L’Entre-Choc est en mode Casse-Noisette

VICTORIAVILLE. Ça sentait Noël à l’école de danse l’Entre-Choc cette semaine. C’est que 75 jeunes filles étaient en répétition intensive pendant 5 jours afin de préparer ce grand ballet qui sera présenté au Carré 150 le 28 novembre. Deux représentations sont prévues : une première à 14 h et une autre à 19 h 30.

Cette grosse production est présentée avec la collaboration du Ballet Ouest de Montréal. Une équipe volante qui se rend dans différentes municipalités monter des ballets en y incluant des danseurs professionnels, des décors à couper le souffle et des costumes qui le sont tout autant.

Pour la propriétaire de l’école de danse, Marie-Hélène Carrier, ce spectacle ce veut son cadeau aux élèves pour souligner le 30e anniversaire de son école. «Et cela arrive bien avec l’ouverture du Carré 150», apprécie-t-elle.

Les auditions ont eu lieu le 14 juin dernier et 75 jeunes danseuses ont été retenues. Parmi elles, on retrouve Justine Tremblay qui a été choisie pour incarner le rôle de Clara. «Elle est à l’école depuis qu’elle a 4 ans et fait partie du groupe de danse-école aussi», souligne Marie-Hélène.

Les jeunes filles ont donc, avec cette production, l’occasion de participer à ce ballet en compagnie d’une quarantaine de danseurs professionnels et d’être dirigées par des chorégraphes renommés.

D’ailleurs, c’est Claude Caron et Aura Kozlov qui étaient à Victoriaville cette semaine pour lancer les répétitions. M. Caron s’est dit impressionné par les élèves de l’Entre-Choc. «Ça paraît qu’elles ont une formation de ballet. Elles apprennent vite. En deux jours, le ballet est presque fini de monter», apprécie-t-il.

Il s’agit d’une première présence du Ballet Ouest à Victoriaville pour une production et les chorégraphes étaient présents afin de venir enseigner les émotions reliées à ce ballet aux jeunes. «Tout se fait dans la bonne humeur et c’est un plaisir», ajoute-t-il.

M. Caron est très heureux de pouvoir offrir cette production dans le nouveau lieu de diffusion culturel. «C’était impossible avant», souligne-t-il.

Et c’est un Casse-Noisette revisité et rechorégraphié qu’il propose, en gardant l’essence de l’œuvre bien entendu. «C’est aussi une version techno avec 4 projecteurs vidéo, du multimédia et de la magie», annonce-t-il.

Le chorégraphe insiste aussi pour faire vivre une expérience aux spectateurs, dès leur entrée dans le lieu de diffusion. Il se peut donc qu’il y ait de la neige dans le foyer du Carré 150 et même que quelques petits «rats» se promènent dans le lobby», dit-il avec un petit sourire.

Un Casse-Noisette de grande qualité.

Marie-Hélène Carrier n’hésite pas à dire que la production qui sera offerte à Victoriaville le 28 novembre se compare à ce qu’offriraient les Grands Ballets Canadiens. Un beau cadeau pour les jeunes danseuses, mais aussi pour les spectateurs qui auront la chance d’assister à un spectacle haut en couleur.

Les jeunes danseuses continueront leurs répétitions avec discipline jusqu’à la mi-octobre, moment où les chorégraphes reviendront faire les derniers ajustements avant la générale et les deux représentations.