Trois mois de médicaments pour la nouvelle mariée

VICTORIAVILLE. «Ne lâchez pas!», demande Louise Charette qui poursuit sa quête en vue d’amasser les fonds nécessaires pour pouvoir se procurer un coûteux médicament anticancéreux. Depuis le lancement de sa «campagne», en juin, elle a amassé 18 000 $, l’équivalent de trois mois de ce traitement.

Deux autres activités de financement s’organisent pour les prochaines semaines, un tournoi de golf le 26 septembre au Club de golf Canton à Warwick et une soirée dansante au centre communautaire de Tingwick le 3 octobre d’où Mme Charette est originaire.

Pour la soirée du 3 octobre, il n’y a plus de billets pour le souper, mais on peut s’y rendre pour la partie dansante.

Pour le tournoi de golf organisé par Maryse Grenier (819 552-7102) et Raphaël Racine (819 806-1403) en collaboration avec le Service incendie de Tingwick on s’inscrit au plus tôt. Le comité organisateur, sensible à la cause de Mme Charette espère former 18 équipes de quatre joueurs pour un tournoi de type shot gun, le départ étant prévu pour midi.

Nouvelle mariée…

Lorsqu’on lui demande comment elle se porte, elle répond qu’elle va bien… malgré l’apparition de certaines douleurs. «On se demande s’il ne s’agit pas de métastases», dit Mme Charette, affligée d’un cancer de la thyroïde.

Elle doit se soumettre à des tests au cours des prochains jours ainsi qu’à un autre scanner. Elle en a l’habitude, vivant avec le cancer depuis quatre ans.

Les médecins s’étonnent de sa condition. Ses proches s’en sont réjouis particulièrement le 22 août dernier, jour où elle a officiellement dit «oui» à son Yvon. «Je pense que j’étais sur l’adrénaline ce jour-là.»

Elle dit avoir eu un beau mariage et le couple a pu relaxer lors d’un bref voyage de noces.

Elle dit aussi que du côté de la Régie de l’assurance-maladie du Québec, une porte s’est entrouverte pour le paiement de la facture de ses traitements. Il y a toutefois un litige à régler entre sa compagnie privée d’assurances et la Régie, précise-t-elle. Comme elle ne connaît pas l’issue des discussions, surtout le moment où son dossier pourrait se régler, elle préfère poursuivre ses démarches afin de réunir le financement nécessaire pour se procurer le Nexavar pour au moins quatre mois.

«Mon état est stable pour l’instant, mais les médecins me disent que le jour où ça va chuter, ce sera brusquement. Je voudrais pouvoir me procurer le médicament pour au moins quatre mois, parce qu’on dit qu’il faut au moins quatre mois pour voir les effets que cela aura sur moi.»

On peut communiquer avec elle par courriel (yvonlouise2@hotmail.com) et on peut faire un don en ligne (http://www.gofundme.com/donsespoir).

Son histoire avait fait l’objet d’un reportage en juin (http://bit.ly/1C1gJ6O).