Alain Rayes donne le coup d’envoi à sa campagne

VICTORIAVILLE. Inaugurant son local électoral bien rempli, en fin de journée, mardi, dans le mail Olivier-Perreault du centre-ville de Victoriaville, le candidat conservateur de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, a, du même coup, donné le coup d’envoi officiel à sa campagne électorale.

Deux jours après avoir réussi l’épreuve Ironman avec sa conjointe Catherine Lacoste, Alain Rayes a comparé les 60 jours de campagne à venir comme un ultramarathon électoral. «Je relèverai ce défi avec toute mon énergie», a-t-il dit à l’auditoire, composé de bénévoles, de membres de son équipe, de certains maires, dont Michel Larochelle de Saint-Christophe-d’Arthabaska, Harold Poisson de Saint-Rosaire, de Hugues Grimard d’Asbestos et de Michel Plourde de Danville.

D’autres candidats, les ex-journalistes Réjean Léveillé et Pascale Déry, l’ex-maire de Thetford Mines, Luc Berthold et l’avocat et ex-joueur de baseball des Braves d’Atlanta, Dominic Therrien, ont aussi participé à ce lancement de campagne.

Alain Rayes a profité de ce coup d’envoi pour présenter son équipe. On connaissait déjà le directeur de campagne, Antoine Tardif, maire de Daveluyville, et son agent officiel, Marcel Dubois.

Une conservatrice de longue date, Isabelle Deschamps, agit comme directrice des opérations.

Les hommes d’affaires Guy Aubert et Max Sévégny ont la responsabilité du financement, alors que Pierre-Luc Turgeon s’occupe des communications.

Des figures connues, Bruno Fréchette et Claude Raymond, se sont vu confier les stratégies et le contenu, tandis que Stéphanie Allard verra aux événements et activités.

Pour le jour J, Éric Gardner fait partie des personnes retenues. Quant aux vérifications comptables, la tâche revient au directeur général de Roy, Desrochers, Lambert, Jean Lambert.

C’est lui, d’ailleurs, qui a présenté le candidat Rayes, multipliant les louanges et les qualités, «un visionnaire, un leader, un meneur incontesté, un gestionnaire émérite, un incontournable.»

Jean Marcotte, gouverneur des Tigres, n’a pu s’empêcher une comparaison avec le sport. «Alain est tout un joueur d’équipe, un capitaine, un Jean Béliveau que toute formation veut avoir», a-t-il souligné.

Le candidat conservateur de Richmond-Arthabaska a saisi la balle au bond, y allant aussi d’une allusion sportive. «Je ne veux pas être dans les estrades, mais je veux jouer sur la patinoire avec une équipe gagnante, a mentionné Alain Rayes. Je veux me retrouver à la table de décision pour influencer à partir de mes valeurs, avec mon expérience et la même énergie pour faire prospérer la région.»

Derrière les politiciens, a-t-il noté, se trouvent des êtres humains désireux d’améliorer le sort de la population, de leur communauté. «L’enjeu le 19 octobre consiste à élire la meilleure personne pour faire prospérer la région. L’économie constitue la priorité, a-t-il dit, pour améliorer la qualité de vie, faire en sorte que les citoyens puissent travailler et élever leur famille.»

Un vote Rayes est un vote pour Harper

Oui, affirme-t-il, un vote pour Alain Rayes constitue un vote pour Stephen Harper. «Les adversaires vont tenter de faire peur, il ventera très fort, mais on doit rester concentré sur le travail à faire, sur les orientations que nous nous sommes données», a lancé le candidat conservateur à ses troupes.

Alain Rayes s’est dit «à l’aise» avec le Parti conservateur qui baisse les taxes et impôts, qui remet directement de l’argent aux familles, qui soutient l’aide à la rénovation avec des crédits d’impôt et qui facilite l’accès à une première maison. «On a plein de bonnes raisons de voter conservateur», a-t-il soutenu.

Et à ceux qui prétendent en une détérioration de la réputation du Canada à l’étranger, Alain Rayes réplique qu’il a notamment voyagé aux États-Unis, en France et en Espagne, notamment, et qu’il n’a entendu que des louanges envers le pays.

Le candidat Rayes a poursuivi en disant que ces adversaires ne diront aucun mot sur les réalisations du gouvernement conservateur dans Richmond-Arthabaska, entre autres sur l’aide qui a contribué à la réalisation du Carré 150 ou encore du gaz naturel à Asbestos.

«Nos adversaires ne diront pas que Tom (Mulcair) et Justin (Trudeau), lors des cérémonies d’accueil au pays, ils approuvent que quelqu’un vienne le visage voilé. Je viens d’une famille d’immigrants et je peux vous dire qu’on ne peut retrouver un pays plus accueillant. C’est la moindre des choses de se présenter à visage découvert», a-t-il affirmé.

Au cours de la campagne, Alain Rayes rencontrera le maximum de personnes pour dire qui il est, pour faire découvrir son expérience, et connaître les opinions des gens et les enjeux dans les différents milieux. «Il ne faut rien tenir pour acquis. Nous devons travailler et convaincre les gens un par un», a-t-il confié.