La récolte de canneberges propulse le Québec au 2e rang mondial

NOTRE-DAME-DE-LOURDES. L’Association des producteurs de canneberges du Québec (APCQ), qui souligne ses 20 ans cette année, enregistre un record sans précédent pour la récolte de 2014, totalisant un volume de 241 047 230 livres de fruits biologiques et conventionnels.

Ce résultat propulse le Québec au 2e rang mondial parmi les régions productives après l’État du Wisconsin. Le Québec renforce également son classement au 1er rang mondial pour sa culture biologique enregistrant une augmentation de production de l’ordre de 51% par rapport à l’année 2013 pour atteindre 27 510 millions de livres de fruits cette année.

L’année 2014 détrône ainsi 2012, alors qu’une récolte record avait été enregistrée. «En 20 ans, nos rendements moyens sont passés de 13 000 livres à l’acre à près de 30 000 livres en moyenne à l’acre en 2014, pour la culture conventionnelle», s’est exclamé le président de l’APCQ, Louis-Michel Larocque. Cette année, ce sont 55 millions de livres de fruits supplémentaires qui ont été amassées en comparaison à la récolte record de 2012.

Ce résultat démontre le progrès réalisé en vingt ans où l’on dénombrait une dizaine de producteurs récoltant sur approximativement 300 acres en production. «Aujourd’hui, la récolte totalise 48 fois plus de fruits sur une superficie de 24 fois plus grande qu’en 1994», souligne Monique Thomas, directrice générale de l’APCQ.

Une savante culture

2014 devient une année charnière pour les producteurs de canneberges du Québec. Il y a vingt ans, le 1er novembre 1994, sept producteurs ont décidé de former une association. Cette dernière était devenue nécessaire pour défendre leurs intérêts, notamment auprès des autorités gouvernementales et se doter d’une plate-forme commune d’échanges et de transferts de connaissances.

«Le Club Environnemental Technique Atocas Québec (CETAQ) a suivi et une génération d’agronomes et de dépisteurs a acquis, au fil des années, une expertise pointue sur la culture de la canneberge. Les producteurs se sont munis d’instruments à la fine pointe du développement technologique, des outils performants capables de contrôler les impacts climatiques sur les plants. Les nombreuses recherches traitant des pratiques culturales, de l’irrigation et des besoins de la plante ont notamment conduit la culture de la canneberge à cette vertigineuse croissance que l’on connaît aujourd’hui», conclut Mme Thomas.