Nouvelles procédures pour les véhicules semi-banalisés de la SQ

VICTORIAVILLE. La Sûreté du Québec a fait savoir qu’elle encadrait davantage les procédures concernant l’utilisation de ses véhicules semi-banalisés. Une annonce qui survient à la suite du tragique accident impliquant un de ses véhicules et qui a fait trois morts, le 18 juillet, à Dolbeau-Mistassini.

Le poste de la SQ de la MRC d’Arthabaska possède, depuis la fin de l’année 2014, un véhicule semi-banalisé, communément appelé «noir sur noir», et qui avait été présenté, en février, aux membres du Comité de la sécurité publique.

Les autorités policières expliquaient vouloir utiliser ce véhicule, qui permet de passer davantage incognito, lors de leurs interventions en sécurité routière, lors de leurs interventions sur les causes de collisions, comme la vitesse et l’utilisation du cellulaire au volant.

Les patrouilleurs avaient aussi été sensibilisés au fait que ce véhicule se fait moins visible le jour, tandis que les gyrophares en fonction en période d’obscurité le rendent plus apparent.

Dans les nouvelles mesures dites transitoires annoncées par la SQ, les véhicules semi-banalisés ne répondront aux appels d’urgence que dans certains cas bien précis.

Le lieutenant Guy Lapointe de la SQ a expliqué qu’un véhicule semi-banalisé n’interviendra, lors d’un appel d’urgence, que si tous les autres véhicules se trouvent sur d’autres urgences, ou encore en présence d’un appel avec un risque imminent pour la vie et que le véhicule semi-banalisé se situe le plus près de la situation d’urgence.

Les mesures transitoires ont été mises en place en attendant les conclusions de l’enquête que mène le Service de police de la Ville de Québec concernant la collision mortelle de Dolbeau-Mistassini et d’un comité chargé d’évaluer la question.

Selon le rapport du comité attendu à l’automne, la SQ analysera, s’il y a lieu, de maintenir ou de bonifier les mesures mises en place.