Vincent Lanoue reçoit les éloges de son entraîneur

Les Tigres n’ont pas été épargnés par les blessures cette saison. Ils n’ont toujours pas été en mesure de jouer avec un alignement complet. Les joueurs affiliés défilent chaque week-end dans le vestiaire de l’équipe.

Outre le virus qui se propage à vitesse grand V à l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault, trois patineurs sont sur la touche. Bradley Lalonde, qui s’est fracturé un os de la main, ne sera pas de retour avant la fin du mois. Simon Lefebvre, qui traîne une vieille blessure à un genou, est toujours en convalescence. Il a repris l’entraînement, mais semble encore loin d’un retour au jeu. L’attaquant s’est blessé durant le camp d’entraînement. Il doit retrouver la forme et assimiler le système de jeu avant de pouvoir espérer un retour. L’autre absent est Mathieu Ayotte, blessé au «haut du corps». Le vétéran pourrait être de retour ce week-end. Les Wildcats de Moncton seront les visiteurs, samedi (15 octobre) dès 19 h, à l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault. Le lendemain, les Tigres accueilleront les Mooseheads d’Halifax à 16 h.

«Mathieu manque beaucoup à l’équipe. Au-delà de ce qu’il génère sur la glace, il fait preuve de beaucoup de leadership. Il est un grand frère pour ses coéquipiers. C’est sa dernière année dans la LHJMQ et on sent qu’il veut en profiter pleinement», a souligné Robitaille.

L’entraîneur a également hâte au retour au jeu de Lalonde. En son absence, la brigade défensive est plus fragile. Lalonde n’est certes pas reconnu pour ses qualités défensives, mais son retour fera grand bien aux Félins selon Robitaille. «Il facilitera la relance de l’attaque, notamment», dit-il

En son absence, les Tigres doivent surtaxer plusieurs arrières. Tristan Pomerleau et Vincent Lanoue, notamment, voient énormément d’action. «Vincent est impressionnant. Il figure parmi les meilleurs défenseurs de la LHJMQ. Même s’il est surtaxé, il demeure très efficace. Il marque, est efficace à cinq contre cinq, il présente un différentiel positif et joue bien défensivement», commente l’entraîneur.

Andrew Smith, dans un rôle plus effacé, s’est aussi montré efficace dans les circonstances. Le manque de profondeur à la ligne bleue cause néanmoins des ennuis à certains. Leurs responsabilités accrues semblent compromettre leur efficacité. «On ne peut pas constamment rappeler des joueurs. Ils sont limités à dix matchs jusqu’à la pause des Fêtes», rappelle Robitaille.

C’est notamment pour cette raison que les Tigres ont réclamé le Russe de 17 ans Igor Galygin au ballotage récemment. Le défenseur s’avère un projet. Il doit travailler sa mobilité et son jeu de pied, notamment. Il n’arrive donc pas dans les Bois-Francs comme un sauveur. D’ici le retour de Lalonde, Galygin ajoutera un peu de profondeur à la brigade des Félins. Son cas sera réévalué par la suite.

Les Victoriavillois ne feront appel au service de joueurs affiliés que lors de circonstances particulières. Nicolas St-Pierre, Christopher Lanouette et Benjamin Thibeault ont été appelés en renfort à l’occasion depuis le début de la saison. Thibeault a particulièrement bien fait, mais considérant son jeune âge et son petit gabarit, les Tigres prendront soin de ne pas brûler les étapes.

«Guillaume Beck nous rend aussi de fiers services. Il a prouvé qu’il était de calibre LHJMQ. On va le revoir, c’est certain», a vanté Robitaille. Considérant les circonstances, l’entraîneur se réjouit de l’efficacité des siens en défensive. Les Tigres ont alloué plus de 30 tirs à l’adversaire qu’à deux reprises.

Robitaille espère maintenant augmenter le temps de possession de rondelle des siens au cours des prochains matchs. Cela réduira davantage les chances de marquer de l’adversaire. «Avec tout le talent que l’on a à l’attaque, on peut conserver la rondelle plus longtemps en territoire adverse. Présentement, on veut parfois faire les choses trop rapidement», a-t-il conclu.