Une saison décevante pour le Laurier junior AA

BASEBALL. Le Laurier junior AA Pub O’Connell de Victoriaville n’a pas été à la hauteur des attentes au cours du calendrier régulier au sein de la Ligue de baseball junior majeur de Québec.

Au début de la campagne, le nouvel entraîneur-chef Sébastien Doyon avait espéré une fiche de .500. L’équipe a plutôt maintenu un piètre dossier de 6 victoires et 18 défaites.

Elle a au moins terminé la campagne sur une bonne note, mardi soir, défaisant le CRSA de Cap-Rouge/Saint-Augustin par la marque de 9 à 8. Ce gain pourrait s’avérer fort important en vue des séries éliminatoires.

Au moment d’écrire ces lignes, le Laurier ignorait toujours l’identité de son adversaire en première ronde. Si le Canac de Beauport perd ses trois derniers matchs de la saison régulière, le Laurier amorcera les séries face aux Olympiques de Drummondville. Si le Canac soutire au moins une victoire, les Victoriavillois devront se frotter aux Aigles de la Mauricie, champions de la division Ouest grâce à un dossier de 13 gains et 11 revers.

«Je préférerais croiser le fer avec les Olympiques, une équipe plus accessible», a souligné Sébastien Doyon. À l’instar du Laurier, les Olympiques ont connu une saison en dents de scie. Au moment d’écrire ces lignes, avec deux matchs à disputer, les Drummondvillois revendiquaient une fiche de 8 victoires et 14 défaites.

Par ailleurs, au-delà du rendement des siens, Doyon s’est dit déçu du faible engagement de certains de ses protégés. Leur manque d’assiduité a forcé l’entraîneur à jongler avec l’alignement, devant trop souvent faire appel à des joueurs de l’équipe midget.

Bien que la campagne n’ait pas été à la hauteur de ses attentes, le pilote a avancé qu’il souhaite demeurer à la barre de la formation, et ce, en raison de son amour du baseball et de sa passion à transmettre son expertise aux jeunes.

Du baseball au hockey

Au cours des deux dernières semaines, Sébastien Doyon n’a pu diriger le Laurier en raison de sa présence au camp de développement des moins de 17 ans de Hockey Canada, à Calgary, à titre de gérant de l’équipement.

Comme ça a été le cas l’an dernier, il a apprécié son expérience dans l’Ouest canadien. Et l’aventure se poursuivra, du 30 octobre au 5 novembre à Sault-Sainte-Marie en Ontario, alors qu’il accompagnera l’une des trois formations canadiennes au Défi mondial des moins de 17 ans.

Son association avec Hockey Canada vient mettre un baume, en quelque sorte, sur la déception qu’il a vécue lorsqu’Éric Veilleux a accepté les doubles fonctions avec les Tigres de Victoriaville.

Veilleux l’avait alors chassé de l’équipe, lui préférant Patrick Léonard, un ami de longue date. Ce dernier avait quitté les Voltigeurs de Drummondville pour le rejoindre au bout de la 122.

On connaît la suite… Veilleux a, peu de temps après, accepté l’offre pour aller diriger le Rampage de San Antonio, club-école de l’Avalanche du Colorado, au sein de la Ligue américaine de hockey.

La frustration a doublement été plus grande pour Doyon. Le gérant de l’équipement aimerait toujours œuvrer au sein d’une équipe de hockey junior majeur. Les postes sont toutefois tous occupés au sein du circuit Courteau. Si l’occasion se présentait, il n’écarterait pas l’idée de se joindre à un club de la Ligue de l’Ouest ou du circuit junior majeur ontarien.