Une motivation supplémentaire qui a fait la différence

Avant que la série entre le Cactus de Victoriaville et le Big Bill de Coaticook s’amorce, l’entraîneur coaticookois y était allé d’une déclaration qui avait motivé la troupe victoriavilloise. Un balayage plus tard, le directeur général Jonathan Camiré se frotte les mains.

«Je suis très heureux et fier de la tenue de l’équipe. Il y a eu un grand travail collectif. Comme j’avais mis en garde Coaticook avant le début de la série, nous formions un Cactus avec un alignement complet. Avec ça, j’étais en confiance de pouvoir passer à travers cette série», a souligné Camiré.

L’élément de motivation supplémentaire identifié par Camiré (le fait que l’entraîneur-chef du Big Bill Jonathan Breton estimait que le scénario idéal pour sa formation serait d’affronter en grande finale les Castors d’Acton Vale) a certainement joué un rôle dans l’issue de cette série, a soutenu le grand manitou du Cactus. «Quand tu es l’équipe négligée qui sort victorieuse de cette façon, cela fait en sorte que la défaite est très amère du côté de Coaticook. Possiblement que le Big Bill avait une surdose de confiance et que les joueurs avaient encore la tête à leur finale de 2017. Moi, ce qui m’importait, c’était le Cactus en 2018.»

Des vétérans qui se sont levés au bon moment

Au cours de cette série, ce sont les vétérans de Victoriaville comme Moises Pena, Jean-Luc Desormeaux, Mathieu Veilleux et David Cyr qui ont donné le ton tout comme les jeunes Jérôme Léveillé, Étienne Blanchette et Pierre-Olivier Dostaler. Il a toutefois réservé sa meilleure citation pour le lanceur de 39 ans Francis Michel. «Il a donné une clinique de lanceurs au Big Bill lors du match numéro 2. J’ai vu des frappeurs de Coaticook avoir l’air d’enfants d’école au bâton contre Francis. C’était de toute beauté à voir.»