Une belle histoire que celle de Frédéric Brunet

Frédéric Brunet domine depuis son arrivée avec les Tigres de Victoriaville et il affiche une progression vertigineuse depuis son entrée au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Le recruteur des Bruins de Boston, le Victoriavillois Alain Bissonnette, ne regrette pas d’avoir fait les efforts nécessaires pour convaincre ses supérieurs de le réclamer en cinquième ronde (132e au total) lors de la dernière séance de sélection de la Ligue nationale de hockey, en juillet, au Centre Bell à Montréal. 

Alain Bissonnette, qui prend le soin de préciser qu’il parle en son nom personnel et non celui de l’organisation des Bruins, considère que le défenseur de 19 ans des Tigres a le potentiel pour évoluer un jour dans la LNH. 

Frédéric Brunet a fait bien du chemin depuis son entrée au sein de la LHJMQ. Il a gagné notamment en maturité physique. Il est plus efficace à un contre un et dans sa zone défensive. Ça lui permet, entre autres, d’exploiter davantage ses qualités offensives, notamment son coup de patin. Il jouit également d’une bonne vision de jeu. Il a cette capacité de repérer ses coéquipiers. « Il joue toujours la tête haute. Sa prise de décisions est donc rapide », a vanté Alain Bissonnette. 

Ce dernier a également salué le rendement du numéro 76 à la suite de la transaction qui l’a amené de Rimouski à Victoriaville. Son adaptation a été rapide à la suite de l’échange, lui qui changeait d’adresse pour la toute première fois de sa jeune carrière. 

« Je dois rendre crédit aux dirigeants des Tigres qui lui ont bien expliqué son rôle et leurs attentes. Il joue différemment depuis son arrivée dans les Bois-Francs. Il a encore plus confiance en ses moyens et il contrôle davantage le jeu », a fait valoir le recruteur. 

Pour ce qui est de l’avenir de Brunet au sein de l’organisation des Bruins, le défenseur étant en quête d’un premier contrat professionnel, Alain Bissonnette ne peut s’avancer. Comme il l’a fait remarquer, la décision appartient au directeur du développement des joueurs. 

L’arrière, originaire de Gatineau, détient aussi en grande partie la suite des événements. Il doit continuer à progresser et à mettre les bouchées doubles à l’entraînement, notamment durant la saison morte. Au dernier camp d’entraînement des recrues des Bruins, à Buffalo, il a réussi à laisser une bonne impression. Chaque jour, il jouait de mieux en mieux et il bénéficiait de plus grandes responsabilités sur la surface glacée. Il arrivait à s’adapter aux diverses situations. 

Et à l’extérieur de la patinoire, il s’avère un jeune engagé, prêt à faire les efforts nécessaires pour accéder à l’étape suivante. « Au sein de sa famille, il a le privilège d’avoir de bons exemples. Son père a pris part aux Jeux olympiques et plusieurs autres membres de sa famille ont pratiqué ou pratiquent toujours un sport d’élite. Personnellement, j’estime qu’il est sur la bonne voie », a partagé Alain Bissonnette.

Ce dernier a ajouté que Frédéric Brunet doit continuer à assimiler et à mettre en application les conseils des dirigeants des Bruins. « Considérant qu’un joueur atteint généralement son plein potentiel vers l’âge de 23-24 ans, il peut encore démontrer de belles choses », a dit le recruteur en guise de conclusion.