Stabilité et opportunité pour Antoine Bibeau

Le Victoriavillois Antoine Bibeau a paraphé une entente d’une saison à deux volets avec les Sénateurs d’Ottawa. Il est emballé par la stabilité et l’opportunité de son nouveau contrat.

C’est avec beaucoup d’excitation que le gardien de but a inscrit son nom au bas du pacte d’une campagne. Il se greffe à un quatuor de portiers composé de Cam Talbot, Anton Forsberg, Kevin Mandolese et Mads Søgaard. « Je suis super content. Je sens que l’occasion est bonne pour moi avec cette organisation. J’aime ce que les Sens bâtissent depuis les dernières années. Je suis rendu à 28 ans, alors je veux m’établir dans la Ligue américaine de hockey (LAH) et espérer obtenir des rappels à Ottawa. Il y a aussi quelques jeunes gardiens déjà sous contrat, alors je suis capable de jouer un rôle de mentor avec eux. »

La stabilité et la position géographique des équipes de l’organisation ont grandement influencé son choix. « J’ai un jeune enfant à la maison, alors je cherchais de la stabilité. Je reviens au Canada et je me rapproche également de la maison, de la famille ainsi que de mes amis. C’est un énorme point positif qui a vraiment fait pencher la balance. »

Une dernière campagne unique

Le choix de sixième ronde des Maple Leafs de Toronto en 2013 s’est démarqué la saison dernière. Il a signé sept victoires, maintenu un pourcentage d’efficacité de .923 et une moyenne de buts alloués de 2,79 en 14 rencontres dans l’uniforme des Americans d’Allen dans la ECHL. Bibeau a également disputé 10 duels avec les Checkers de Charlotte dans la LAH avec lesquels il a obtenu quatre victoires en plus d’afficher une moyenne de buts accordés de 2.48 et un pourcentage d’arrêts de .905. « Je ne peux pas me plaindre de mes performances sur la glace, autant dans la ECHL que dans la LAH. J’ai très bien fait. Je n’ai peut-être pas obtenu autant de matchs que je l’aurais souhaité, mais j’ai fait le boulot chaque fois que l’on a fait appel à mes services. Je ne crois pas avoir eu une contre-performance l’an dernier. »

Il ne peut toutefois pas en dire autant sur son expérience hors glace. « Ce fut de loin la pire saison de ma carrière à l’extérieur de l’aréna. J’ai énormément voyagé et passé de nombreuses nuits à l’hôtel, tout ça, en plus de la COVID-19. Ma femme était installée au Texas, mais finalement je n’y étais presque jamais avec les rappels. Ce n’était vraiment pas une belle situation qui fut difficile à vivre mentalement. Au moins, j’ai bien fait sur la glace, mais je voulais vraiment obtenir plus de stabilité avec mon prochain contrat. »

Il est déjà de retour à l’entraînement en vue du prochain camp d’entraînement de la formation ottavienne. « Je travaille fort dans la salle d’entraînement pour m’assurer d’être prêt lorsque tout va débuter. Je me sens déjà bien physiquement et mentalement. Si je fais de mon mieux, habituellement, les choses vont bien se placer. »