Séries : Nathan Darveau n’a pas l’intention de changer son approche

Bien que la pression soit plus grande et que tout, en quelque sorte, soit amplifié en séries, Nathan Darveau aborde cette période de l’année avec calme et sérénité. 

Il est évidemment excité de vivre ses premières séries au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, lui qui a été un choix de 11e tour des Félins en 2019. Lors de la conquête de la coupe du Président de l’équipe, en 2021, il agissait comme troisième gardien de but derrière Fabio Iacobo et Nikolas Hurtubise. 

La saison dernière, à sa première campagne dans le circuit, les Tigres ont raté le rendez-vous printanier, terminant 17es et avant-derniers au classement général. 

Il faut préciser que le directeur général Kevin Cloutier, avec justesse à ce moment, avait décidé de se départir de plusieurs vétérans à la période des fêtes afin d’accélérer la relance de la formation. Une stratégie concluante, considérant que les Tigres figurent déjà parmi les meilleures équipes de la LHJMQ. 

Et Darveau a justement confiance au groupe en place. Il a vanté l’esprit d’équipe et il croit que lui et ses coéquipiers peuvent faire un long bout de chemin en séries. 

Personnellement, il n’a pas l’intention de changer son approche. Il tient à rester concentré sur la tâche à accomplir, une recette qui lui a permis de connaître du succès cette saison. 

En fait, son rendement n’est pas étranger au fait que les Tigres aient pu se maintenir dans le haut du classement général. Le numéro 40 a été fumant tout au long de la campagne. Il a signé 27 victoires et subi 22 revers, maintenant une moyenne de buts alloués de 2,34 et conservant un pourcentage d’arrêts de .929. Il était bien près d’enregistrer un nouveau record de la LHJMQ pour le pourcentage d’efficacité, marque établie par Nicola Riopel (.931) lors de la saison 2008-2009. 

Bonne relation avec Gabriel D’Aigle

La présence de Nathan Darveau se veut, pour le personnel hockey, une belle inspiration et un modèle pour le gardien d’avenir de l’organisation, Gabriel D’Aigle. 

Darveau ne semble visiblement pas à l’aise avec l’étiquette de mentor qu’on pourrait vouloir lui accoler. Il estime que D’Aigle, malgré son jeune âge, fait preuve de maturité et « qu’il est en mesure de tracer son propre chemin ». 

Ceci dit, il aime travailler en sa compagnie. « Nous avons une bonne relation. Gabriel est un coéquipier facile. C’est un gars simple et travaillant », a vanté Darveau.