Plus calme et plus sage, Rémi Royer revient avec les Tigres
HOCKEY. Le nouvel entraîneur adjoint Rémi Royer le sait. Les Victoriavillois se souviennent de lui comme d’un dur à cuir. Après tout, en 100 rencontres de saison régulière avec les Tigres, il a passé 353 minutes au cachot.
Originaire de Donnacona, il n’est plus le même homme que celui qui a porté l’uniforme de l’équipe qui en avait fait son choix de premier tour (3e au total) au repêchage en 1994.
Sa fouge est toujours présente, mais il assure qu’il est plus calme. «J’avais du caractère», lance-t-il pour expliquer la réputation qu’il avait lorsqu’il portait les couleurs des Tigres lors des campagnes 1994-1995 et 1995-1996. «Je n’ai jamais reculé devant aucun défi et c’est ce qui a créé des échos à droite et à gauche», a-t-il ajouté.
L’ancien défenseur a été sélectionné en 1996 par les Blackhawks de Chicago en deuxième ronde (31e au total) avec qui il a disputé 18 rencontres… et passé 67 minutes au banc des pénalités. Il a roulé sa bosse comme joueur au cours des dernières années alors qu’il a enfilé le chandail de plusieurs équipes.
«Je suis le même genre de personne, mais avec beaucoup plus de maturité», a fait savoir celui qui a été entraîneur-chef au niveau bantam et midget espoir.
Des conversations concluantes
Royer connaissait un peu le nouveau directeur général des Tigres de Victoriaville, Kevin Cloutier. «Je l’ai croisé peut-être huit fois en trois ans», a-t-il fait savoir. Il faut préciser que Cloutier a lui aussi travaillé dans le giron du Séminaire Saint-François.
Lorsque ce dernier a décroché le poste de DG des Tigres, il a contacté Royer pour connaître ses intentions et c’est finalement l’entraîneur-chef Louis Robitaille qui l’a rencontré.
«Ça a fonctionné avec lui et c’était un bon match», a mentionné Royer, qui a paraphé un contrat d’une saison avec les Félins.
La technique
Lorsqu’on lui demande comment il se définit, Royer répond qu’il est un entraîneur qui aime enseigner la technique.
Dans le monde du sport, l’entraîneur-chef est souvent celui qui doit brasser les joueurs. L’assistant, lui, agit souvent comme le bon gars envers eux.
Un rôle qu’est prêt à assumer le nouvel adjoint. «Ça va faire changement de ce que les gens de Victo ont connu», a illustré l’homme de 38 ans.
Ne pas brûler des étapes
Royer a bien l’intention de continuer à gravir les échelons dans le monde du coaching. Or, il n’a pas l’intention de brûler les étapes. «Je ne veux pas regarder trop loin et je veux y aller une année à la fois», a-t-il terminé avec sagesse.