«On a triché dans notre zone»
Il s’en est inscrit des buts la fin de semaine dernière au Centre Sportif Paul-de-la-Sablonnière alors que la lumière rouge s’est allumée à 25 reprises en deux rencontres. Malheureusement, elle s’est allumée 15 fois derrière le filet du Titan de Princeville.
Le premier affrontement, face aux Braves de Valleyfield, s’est terminé 10 à 7 pour les visiteurs et deux jours plus tard (dimanche), le Titan a perdu 5 à 3 aux dépens des Rangers de Montréal-Est.
Deux revers qui n’ont pas plu à l’entraîneur-chef Guillaume St-Denis. «On a triché dans notre zone et on n’a pas le punch à l’attaque pour jouer ce genre de game», a-t-il dit sans détour.
«Pour avoir du succès, il faut mieux appliquer notre système de jeu dans notre zone. Avant de penser compter des buts, il faut mieux jouer dans notre territoire», a-t-il insisté.
Une flèche envers ses gardiens
Questionné sur le travail de ses hommes masqués, William D’Astous et Jean-Félix Bussières, St-Denis n’est pas passé par quatre chemins.
«Ils sont capables de faire mieux et je m’attends à mieux», a-t-il affirmé.
Lors du premier duel du week-end, D’Astous a alloué quatre buts sur 11 tirs tandis que Bussières en a alloué six sur 20 lancers. Deux jours plus tard, D’Astous a repoussé 32 des 36 rondelles qu’il a reçues.
Au moins l’attaque fonctionne
Si l’entraîneur-chef a été déçu que sa troupe alloue autant de buts, en revanche, il était content des 10 filets marqués.
«On avait de la hargne en offensive et on voulait scorer, a-t-il souligné. On n’a jamais abandonné.» Jeremy Côté a réussi un tour du chapeau face aux Braves en plus d’avoir secoué les cordages au second match. Jérémy Manseau a revendiqué un but et trois passes contre les Braves et deux mentions d’aide deux jours plus tard.
Le Titan affrontera maintenant l’Arctic vendredi à Saint-Léonard et dimanche (2 octobre) à 14 h, il recevra la visite des Inouk de Granby.
«On a une équipe jeune et il faut repartir à zéro, a fait savoir St-Denis à propos des prochaines rencontres. Il faut revenir à ce que nous faisions de bien.»