Omnium de tennis : toujours aussi prisé
VICTORIAVILLE. En dépit de ses 23 ans, Isade Juneau est considéré comme étant un vieux routier de l’Omnium de tennis de Warwick. Le tennisman québécois en est à sa sixième participation. Il compte un titre à son palmarès, raflé en 2012. Il a également atteint la demi-finale en 2009.
De son propre aveu, l’Omnium s’avère un incontournable à son calendrier estival. «Le tournoi a lieu à un bon moment dans la saison. À cette période-ci, nous sommes en pause de tournois sur le circuit professionnel. L’Omnium de tennis s’avère donc une occasion en or de garder la forme, et ce, tout en demeurant au Québec», a-t-il expliqué.
Juneau souligne la qualité de l’organisation de la compétition. La terre battue rouge s’avère également un aspect très intéressant pour les joueurs. «Il y a peu de tournois sur terre battue rouge au Québec», a-t-il précisé.
Actuellement en période de remise en forme après avoir raté cinq semaines d’activité en raison d’une appendicite, Juneau insiste sur le fait que l’Omnium ne pouvait pas arriver à un meilleur moment cette année. Il s’agira d’un tremplin en vue du dernier droit de sa saison au sein du circuit de l’Association des joueurs de tennis professionnels (ATP).
«J’ai fait beaucoup de tournoi en Europe, entre autres, de janvier à juin. Mon appendicite m’a cependant ralenti. Depuis quelques semaines, je travaille très fort pour reprendre mon rythme. L’Omnium de Warwick m’aidera à y parvenir, d’autant plus que le calibre de jeu y est intéressant», a-t-il souligné.
Avant son arrêt à Warwick, Juneau s’est incliné au premier tour lors du prestigieux Challenger de Granby. Au moins cinq tournois importants figurent à son agenda à compter du mois d’août. «Ma saison, jusqu’ici, est faite de hauts et de bas. Mon appendicite n’a pas aidé. J’ai cependant confiance pour la suite des choses. Après Warwick, je vais m’entraîner avec les femmes lors de la Coupe Rogers, à Montréal. Je participerai à plusieurs tournois par la suite», a-t-il laissé entendre.
Un tournoi relevé
Bien que l’Omnium de Warwick ne soit pas sanctionné par l’ATP, plusieurs athlètes de haut niveau comme Juneau sont du rendez-vous chaque année.
On compte plusieurs vétérans comme Jean-François Bérard et de nombreux joueurs actifs sur le circuit professionnel. Les athlètes de calibre universitaire américain sont également de la partie.
Cet amalgame rend l’Omnium unique en son genre. «On rivalise avec plusieurs types de joueurs. Ça rend la compétition intéressante. Les nombreux spectateurs et la qualité de l’organisation font aussi de l’Omnium un tournoi unique», a ajouté l’ancien porte-couleurs de l’Université de l’Indiana.
Celui-ci, en lever de rideau de l’Omnium de Warwick, a vaincu Charles Baron en deux manches de 6 à 1. Il affrontera Alexandru Pavel, jeudi, en quart de finale.