Maxime Desruisseaux a su s’ajuster

Comme le chantait Joe Bocan, Maxime Desruisseaux devra Repartir à zéro au prochain camp d’entraînement. Il aura à seconder un autre entraîneur.

Éric Veilleux a été de passage brièvement, mais une certaine complicité a eu le temps de s’établir entre les deux hommes de hockey. Puisque Veilleux occupait également la fonction de directeur général, Desruisseaux s’était vu confier de plus lourdes responsabilités.

Il devait toujours superviser les défenseurs et le travail en infériorité numérique, mais également analyser le jeu des équipes adverses et présenter aux joueurs des vidéos individuelles, entre autres.

Le principal intéressé reconnaît qu’il était excessivement excité à l’idée de travailler avec celui qui a finalement pris le chemin de San Antonio, club-école de l’Avalanche du Colorado. Desruisseaux aurait certes beaucoup appris en côtoyant Veilleux, tout comme il l’a fait avec Yanick Jean et Bruce Richardson.

De l’aveu du Victoriavillois, il a toujours su s’ajuster au cours des dernières années. Et la situation actuelle ne fera pas exception. Tout ce qui se produit dans l’entourage de l’équipe est complètement hors de son contrôle, comme ça a été le cas du surprenant départ d’Éric Veilleux.

Il ne lui reste qu’une année à écouler à son contrat, mais Desruisseaux s’attend à poursuivre l’aventure avec les futurs dirigeants. Non seulement il poursuivra son apprentissage avec le prochain pilote de la formation, mais considérant les départs répétés, il est celui, au sein du personnel hockey, qui jouit de la plus grande expérience au sein de l’organisation. Nul doute que son expertise pourra être bénéfique pour les dirigeants qui seront ultérieurement nommés.

Peu importe, d’ici le début du camp d’entraînement, Maxime Desruisseaux vivra assurément de vives émotions. Sa conjointe s’apprête à donner naissance au premier enfant du couple. Comme disait Stéphane Richer, «y’a pas juste le hockey dans la vie».