Marie-Laurence Lortie décroche deux podiums
Quelques jours après être rentrée d’un séjour en Europe, où elle a pris part à deux marathons de nage en eau libre, Marie-Laurence Lortie dresse un bilan positif de son expérience.
La première des deux compétitions, qui a eu lieu à Medemblik aux Pays-Bas, a vu la nageuse centricoise être déclarée gagnante de l’épreuve de la traversée de 22 kilomètres du lac Ijsselmeer.
« La compétition a été arrêtée aux trois quarts de l’épreuve par les officiels à cause de ce qu’ils qualifiaient de conditions dangereuses. C’est vrai qu’il y avait du vent et de bonnes grosses vagues. En ce qui me concerne, je m’amusais et nous aurions pu terminer la course, mais il paraît que le pire s’en venait, alors ils n’ont couru aucun risque. »
En tête chez les femmes au moment de la décision, Marie-Laurence Lortie s’est ainsi vu décerner la première place de la catégorie. Elle a vite relativisé le fait de n’avoir pu compléter l’épreuve, tenant compte du fait qu’il s’agissait de sa première victoire à l’international et considérant les kilomètres nagés comme un bon entraînement pour la suite de son périple la menant en Italie.
Un podium en Italie
La première partie du périple sportif ayant été une belle surprise, les attentes étaient semblables pour la seconde et dernière compétition au programme, le marathon de Capri-Napoli, en Italie. Si le résultat a été à la hauteur avec une troisième place féminine, les 36 kilomètres de la baie de Naples, en mer Méditerranée, ont toutefois donné plus de fil à retorde à la nageuse qui a complété l’épreuve en 8 heures, 28 minutes et 29 secondes.
« Les quatre premières heures se sont super bien passées et je nageais en me sentant forte, mais l’eau salée qu’on a parfois dans la bouche en respirant m’a probablement donné la nausée et j’ai commencé à vomir de façon régulière. J’avais beau essayer de boire, le Gatorade et même l’eau ressortaient. En plus, l’eau était chaude et il faisait 35 degrés cette journée-là. J’ai fini déshydratée et en plus de temps que prévu, mais j’ai touché la plaque. Dans ces conditions, je ne peux qu’être satisfaite du résultat, mais je constate surtout que je préfère de loin l’eau douce et froide », a raconté Lortie.
En rétrospective, si ce qui se voulait une remise en forme pour pouvoir compléter une dernière Traversée internationale du lac Saint-Jean a plus que répondu aux attentes avec ces deux derniers podiums, Marie-Laurence Lortie n’en démord pas et assure qu’elle va prendre une pause avant de se prononcer sur la suite des choses et de sa carrière sportive. « Mon chum et mon employeur sont très conciliants, mais l’entraînement nécessaire est énorme juste pour maintenir ce niveau », a-t-elle conclu.