LNAH : Alexandre Goulet en mode séries
Avec dix matchs à disputer d’ici la fin du calendrier régulier, Alexandre Goulet affirme qu’il se prépare pour les séries. « J’ai une saison qui va relativement bien, mais je sais que je suis capable d’amener mon jeu à un autre niveau et c’est ce que je veux faire pour arriver prêt pour les séries. »
Auteur de 29 buts en 28 parties à sa première saison, il en cumule neuf jusqu’à maintenant avec 28 points, ce qui lui confère le premier rang des pointeurs de l’équipe. « Quand je suis sur la patinoire, je suis un peu plus surveillé par l’équipe adverse. C’est à moi de trouver une façon de me démarquer pour continuer d’inscrire des buts. »
Comme tous les jeunes joueurs de hockey, Alexandre Goulet rêvait à une carrière dans la Ligue nationale. En 2015, il était répertorié au 166e rang par la Centrale de recrutement de la LNH, mais il n’a jamais entendu son nom être prononcé par une équipe du circuit Bettman. « C’est toujours décevant sur le coup, mais j’ai passé à autre chose », dit-il.
Ce qui ne l’a pas empêché de recevoir des invitations pour participer à des camps préparatoires d’équipes de la LNH, dont ceux des Canadiens de Montréal, des Devils du New Jersey et des Coyotes de Phoenix. « Ce fut de belles expériences, mais quand tu es sur une invitation, c’est plus difficile d’avoir ta chance. Sauf que je suis toujours arrivé bien préparé à ces camps et j’ai toujours laissé une bonne impression. »
Son stage junior terminé, où il a notamment défendu les couleurs des Tigres de Victoriaville, c’est à Jacksonville dans la East Coast League qu’il a commencé la saison avant d’opter pour le hockey universitaire. « Les choses avaient vraiment bien commencé, mais je me suis blessé alors que j’étais parmi les meilleurs pointeurs du circuit et l’Université du Nouveau-Brunswick m’avait approché. Nous étions rendus à Noël, je n’avais pas été rappelé dans la Ligue américaine et l’un de mes bons amis qui jouait là, Tristan Pomerleau, m’avait parlé du programme. J’ai décidé d’aller jouer là-bas et je ne le regrette pas. »
Cette université est reconnue pour l’excellence de son programme hockey. « N’importe quel joueur qui est passé là a pu remporter un Championnat canadien. Lors de ma première année, on avait perdu en demi-finale et à ma deuxième année, nous avons gagné ce championnat. À la troisième année, c’était l’année de la Covid-19 et on était classé premier au Canada quand le championnat a été annulé. »
Il a eu la chance d’évoluer sous les ordres de l’entraîneur Gardiner MacDougall. « C’est une légende au hockey universitaire canadien. Il sait où il va et c’est un excellent motivateur. Il est capable d’aller chercher le meilleur de chaque individu, ce qui fait en sorte que l’équipe est à son plein potentiel dans les matchs importants. »
Après une saison sans jouer en raison de la Covid, Alexandre Goulet s’est amené avec l’Assurancia à l’automne 2021. Il se rappelle que ce fut une saison spéciale. « On avait gagné le championnat de la saison régulière. J’avais été le meilleur buteur, le deuxième pointeur de la ligue et on a fini ça avec une seule défaite en séries. C’était une année exceptionnelle. »
Après la défaite du printemps dernier en finale, son but est de ramener la coupe à Thetford.
Par Pierre Nadeau