L’esprit d’équipe a changé au sein des Tigres

Sans dire qu’il n’y avait pas un bon esprit d’équipe au sein de son club, Louis Robitaille a reconnu que ses protégés étaient plus soudés depuis la commotion cérébrale subie par Pascal Laberge il y a plus d’une semaine.

«Depuis cet incident, j’ai senti que l’esprit d’équipe s’est solidifié», a-t-il constaté. Après le match du 15 octobre face au Wildcats de Moncton, les Tigres ont essuyé trois revers consécutifs, mais lors des cinq derniers affrontements, les Félins n’ont subi qu’une défaite en temps réglementaire, grimpant du douzième au septième échelon de la LHJMQ.

«On joue du bon hockey, mais il faut continuer d’avancer. On n’a rien accompli encore», a-t-il tranché. Non seulement Robitaille trouve que son équipe traverse une bonne séquence, il est également heureux de l’identité qui est en train de se forger au sein de sa troupe. «On a vu l’identité que l’on recherchait, dit-il. On a joué avec vitesse, conviction et on a été achalant lors des un contre un.»

L’entraîneur-chef a répondu par l’affirmatif lorsque le www.lanouvelle.net lui a demandé si ses meilleurs éléments jouaient leur meilleur hockey depuis quelques matchs. «Les leaders se sont levés dans le vestiaire et c’est ce qu’on veut voir. On s’attend à ce qu’ils mènent le chemin.»

Dans l’ordre, il a souligné le bon travail  de Tristan Pomerleau, de Mathieu Ayotte, d’Alexandre Goulet et de Félix Lauzon. D’ailleurs, Goulet a été nommé la première étoile de la dernière semaine au sein de la LHJMQ. À ses quatre derniers matchs, il a inscrit deux buts et six passes en plus d’avoir été nommé parmi les trois étoiles du match trois fois.

En plus de louanger le travail de Pomerleau, l’entraîneur a mentionné qu’Ayotte apportait de l’énergie à l’équipe alors que Lauzon était son homme à tout faire.