Les Lynx subissent deux revers pour amorcer la saison
Les Lynx de Victoriaville ont baissé pavillon 8-6 et 8-4 contre le Camping Ile-Marie du CHBS lors de leurs deux premiers matchs de la saison, samedi soir, à Sherbrooke.
Bien que les deux résultats puissent paraître très offensifs, l’entraîneur-chef et directeur général de l’équipe, Éric Pinard, a retenu beaucoup de positif de cette première soirée de hockey balle dans l’optique où l’adversaire a gagné deux des trois derniers championnats. « Dans la défaite de 8-6, on aurait pu gagner parce qu’ils ont marqué dans un filet désert. Ça a été chaudement disputé jusqu’à la dernière seconde. Lors du deuxième match, on a un peu flanché sur le côté physique. On a joué deux parties de suite et on est encore en début de saison. Ce ne sont pas toujours de bonnes excuses, mais il y avait beaucoup de positif hier (samedi) malgré tout », a-t-il laissé entendre.
Un facteur déterminant dans les deux rencontres a été sans contredit les unités spéciales. « On a pris un peu de punitions qui nous ont coûté très cher. Dans la première partie, si on n’exclut les unités spéciales, on gagne le match 5-3. À trois contre trois, on a gagné notre premier match. Ça a été le cas aussi pour la deuxième rencontre », a indiqué le DG.
Un point positif dans les deux rencontres a été l’apport offensif de certaines des nouvelles acquisitions de Pinard. Dès la première rencontre, les nouveaux venus ont fait sentir leur présence. « Le meilleur compteur des deux matchs hier (samedi) a été Patrick Johnston, l’une de nos acquisitions en provenance de Shawinigan. Charles-Olivier Nadeau s’est aussi démarqué en amassant sa part de points. Notre premier choix au repêchage, Alex Simoneau, a aussi participé au pointage. Avec les joueurs qui étaient présents l’année dernière, on a une très belle chimie qui est en train de se créer », a noté l’entraîneur.
Malgré une avalanche de buts pour ouvrir la saison entre les Lynx et le Camping Ile-Marie, Éric Pinard a tenu à rappeler que c’était la norme au hockey balle de voir autant de buts et que les gardiens de but ne peuvent être blâmés. « C’est très difficile pour les gardiens de but de passer du hockey sur glace au hockey balle. La balle voyage beaucoup et c’est comme au baseball. Le monde court et il glisse partout. C’est une période d’adaptation pour les gardiens. Quand tu regardes les résultats, c’est souvent représentatif et offensif comme des 5-4 ou des 7-5, ça tourne autour de ça. On n’a pas dérogé de cette règle-là. C’est avec beaucoup d’offensive que ça se joue. »
Comme la saison n’est jeune que de deux matchs, la cohésion n’était pas encore à point entre les joueurs dans les deux revers des Lynx. Pinard a refusé toutefois de s’en servir comme excuse puisque c’était le cas pour l’équipe adverse également. « L’important était de ne pas voir de manque d’effort. Ça a été très agréable pendant les 72 minutes de jeu, soit les deux matchs, de voir l’effort des joueurs. Parfois, ce sont juste des détails qui font défaut contre des équipes qui sont très talentueuses comme le Camping Ile-Marie », a-t-il fait part.
Jouant leurs deux prochaines parties vendredi prochain (17 mai) contre les Harfangs de Québec, les Lynx auront quelques jours de repos avant d’affronter une équipe très physique, ce qui n’est pas vraiment dans l’ADN de la formation victoriavilloise puisqu’elle est composée de plusieurs petits joueurs. « Il faut rester disciplinés. On a une équipe rapide, mais pas nécessairement avec de gros joueurs. C’est plutôt l’inverse pour Québec. Ils sont un peu moins rapides, mais ils ont beaucoup de gros joueurs très physiques », a averti Pinard en terminant.