Les Blue Sox espèrent un autre tour de magie de Francis Michel
Les Blue Sox ont subi hier soir (mercredi) une défaite crève-cœur de 4-3 devant le Cactus de Victoriaville qui mène 2-0 la finale de la division B45. La formation thetfordoise avait pris les devants 3-1 en fin de sixième manche sur le circuit de deux points de Johnnuelle Ponce. À leur tour au bâton au début de la septième, les visiteurs ont inscrit trois points pour se sauver avec la victoire. Jonathan Paquet, qui lançait très bien jusque-là, a été victime des trois points du Cactus.
Un revers difficile à avaler pour l’entraîneur Renaud Desjardins. « On prend les devants par deux points en sixième et on se fait remonter de trois points en septième. J’aurais peut-être dû enlever le partant un peu avant. Peut-être que ça aurait été une bonne décision, mais il lançait encore bien et il n’avait presque pas de lancers. J’ai peut-être hésité un peu trop, mais en gros, on a disputé un bon match. »
Avec seulement cinq coups sûrs, l’attaque n’a pas été au rendez-vous pour un deuxième match de suite dans cette série. « On a encore été anémique au bâton. On a eu le circuit de Ponce (Johnnuelle), mais à part ça, il n’y a pas eu grand-chose. Les gros coups sûrs ne viennent pas et il va falloir que ça s’arrange pour les prochains matchs, sinon, on ne jouera plus au baseball longtemps », a plaidé l’entraîneur.
À leur second tour au bâton, les Blue Sox ont réussi trois de leurs cinq coups sûrs et l’occasion était belle pour connaître une grosse manche, mais ils n’ont marqué qu’un seul point sur le double de William Gault avec un seul retrait. Les visiteurs ont créé l’égalité en quatrième sur une longue balle en solo de Mathieu Sirois.
Troisième match
Le troisième match de la série aura lieu dès ce soir (jeudi) à 20 h au stade Rémi-Deshaies de Victoriaville. Inutile d’insister pour dire que cette rencontre est d’une importance capitale pour les Blue Sox. « C’est un match très important. Il va falloir sortir fort dès la première manche. On va envoyer Francis Michel au monticule et espérer qu’il nous fasse encore un autre tour de magie, mais il va falloir frapper », a conclu Renaud Desjardins.
Texte de Pierre Nadeau