Le Loblaws dans la mire de KO96
Le vice-président du programme sport-études de l’Académie de boxe olympique K096, Jean-François Nolet, a confirmé la rumeur qui circule depuis quelques jours. L’établissement où était situé le supermarché Loblaws est l’un des endroits visés pour le Centre d’entraînement olympique régional.
Or, il a apporté une nuance à cette rumeur qui se promène aux quatre coins de la ville. «C’est l’une des options possibles, mais il y en a une autre», a fait savoir M. Nolet. C’est d’ailleurs ce dernier, il y a un peu plus d’un mois, qui a contacté Loblaws afin de leur faire part que le Club K096 serait intéressé de s’y installer pour former le Centre d’entraînement olympique régional.
À la fin septembre, il a expliqué que l’organisation souhaitait la création d’un tel centre dans lequel plusieurs disciplines sportives de la région pourraient s’entraîner sous un même toit. Le projet verrait le jour à la fin de 2018. M. Nolet a par ailleurs préféré ne pas trop parler de l’autre option envisagée. «Ça pourrait faire échouer les négociations», dit-il.
En revanche, il a bien voulu mentionner que le local en question serait situé dans un endroit central de la ville et que les infrastructures pourraient être plus appropriées que celles de l’ancien Loblaws.
L’effet domino
Travaillant sur ce projet depuis plusieurs mois, M. Nolet est persuadé qu’une fois le local trouvé, les choses vont s’enclencher à un rythme effarent. «C’est un peu le principe des dominos, une fois qu’un morceau tombe, tout le reste va suivre», a-t-il imagé.
Le comité consultatif de ce projet a été formé au cours des dernières semaines et il est composé de Guillaume Ouellet, Charles Moreau, Benoit Gaudet et d’Ariane Fortin. M. Nolet est ravi de pouvoir compter sur des athlètes qui ont pris part aux Jeux olympiques en Fortin et Gaudet et aux Jeux paralympiques en Ouellet et Moreau. «Ils ont de bons contacts dans ce milieu et ils savent ce que ça prend pour mettre en place les encadrements d’un athlète», a-t-il fait part.
Il a également mentionné que la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région était engagée dans ce projet.