Jonathan Camiré s’accorde une pause

BASEBALL. Le joueur et directeur général du Cactus de Victoriaville, Jonathan Camiré, a décidé de s’éloigner du terrain durant quelques matchs. Son coéquipier et entraîneur, Marc-André Jodoin, a avancé qu’il était en réflexion.

«Il n’a plus autant de plaisir à se présenter au terrain. Il traverse une séquence plus difficile au bâton et il est déçu de l’engagement de certains joueurs», a expliqué ce dernier.

Jodoin a toutefois laissé entendre que Camiré pourrait déjà rejoindre ses coéquipiers dimanche (10 juillet), alors que le Royal LePage Plus de Saint-Jérôme sera le visiteur au stade de Victoriaville à 19 h.

L’entraîneur du Cactus, au lendemain d’une défaite de 6 à 4 contre les Blue Sox de Thetford Mines, a admis être en accord avec Camiré quant au «faible degré d’engagement» de certains joueurs. «Certains semblent être dans une zone de confort», a-t-il déploré.

Et il s’attend à ce que ses protégés affichent une meilleure attitude dans la défaite. Après trois revers successifs, ses joueurs ont commencé à se blâmer l’un et l’autre. «Un tel comportement ne mène nulle part. Il faut plutôt se serrer les coudes et pousser dans la même direction. C’est toutefois préférable que ça arrive à ce moment-ci dans la saison. Nous avons le temps d’ajuster le tir», a fait valoir le pilote du Cactus.

À l’issue du dernier revers, même le président de l’équipe, Steeve Brûlé, a cru bon s’adresser aux joueurs dans le vestiaire. Le propriétaire n’a pas caché sa frustration devant le manque de prestance des siens au cours des dernières sorties. Il était à prendre avec des pincettes.

Mine de rien, les Victoriavillois ont franchi la mi-saison. Au moment d’écrire ces lignes, leur dossier de 10 victoires et 6 défaites les plaçait au troisième rang du classement général.

«Nous traversons notre première période difficile, mais il n’y a rien d’alarmant. Nous demeurons néanmoins bien positionnés. Il faut simplement s’assurer que notre série noire ne se prolonge pas», a insisté Jodoin en guise de conclusion.