«J’ai eu un black-out durant quelques secondes» – Pascal Laberge
Pascal Laberge prend du mieux, mais il a encore des symptômes de sa commotion cérébrale.
Après avoir été frappé violemment et sournoisement par Zachary Malatesta des Wildacts de Moncton, le numéro 9 des Tigres a connu des journées difficiles. «Les sept premiers jours, je ne pouvais même pas sortir de mon lit», a raconté Laberge. Lorsqu’il y sortait, c’était uniquement pour manger. Et encore.
À cela, il faut ajouter les étourdissements, la fatigue et le besoin indispensable de dormir. «J’en avais un grand besoin et lorsque tu dors, c’est là que ton cerveau se rétablit», dit-il.
Le www.lanouvelle.net a croisé Laberge après la rencontre de dimanche face à l’Océanic à l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault, soit huit jours après la mise en échec qu’il a reçue. «J’ai encore des symptômes. Ce matin, je me suis réveillé et je me sentais étourdi, mais ça va mieux malgré que j’ai encore mal à la tête. C’est ma meilleure journée à ce jour. Je prends ça une journée à la fois.»
«Ça n’a pas sa place»
Questionné sur le geste de Malatesta qui lui a valu une suspension de sept matchs, Laberge ne s’est pas caché pour dire le fond de sa pensée.
«Ça n’a pas sa place dans le hockey. J’étais dans une position vulnérable et j’ai été frappé à la tête», a-t-il critiqué.
Lorsqu’il a été frappé par le joueur des Wildcats, il s’est retrouvé allongé sur la glace, ne se souvenant plus des secondes qui ont suivi. «J’ai eu un black-out de deux ou trois secondes. Je suis sorti de la patinoire et je ne voyais rien. C’était complètement embrouillé», raconte-t-il. Sa vue a cessé d’être embrouillée une fois qu’il s’est retrouvé au vestiaire des Tigres.
Il ne craint pas pour son retour
Il est arrivé plus d’une fois qu’un joueur victime de ce genre de mise en échec s’avère plus craintif sur la glace à son retour. Laberge ne croit pas qu’il sera l’un de ces joueurs. «Ce genre de mise en échec arrive rarement et c’était lors d’un jeu anodin. Je ne pense pas que je serai plus craintif [à mon retour].»