Ivan Kosorenkov estime que tout le monde peut en faire plus
Petit à petit, Ivan Kosorenkov s’adapte à sa nouvelle vie nord-américaine.
Ce n’est jamais facile de se greffer à une nouvelle équipe. Encore moins quand ce nouveau club se trouve à des milliers de kilomètres de la maison, et ce, dans une langue étrangère. Or, celui qui a été un choix de première ronde (24e au total) lors du repêchage européen ne semble pas trop mal s’en tirer jusqu’à présent.
Contrairement à d’autres joueurs étrangers qui ont endossé l’uniforme des Tigres, Kosorenkov avait déjà une base de la langue de Shakespeare avant d’arriver au Québec. Il a commencé à suivre des cours d’anglais à l’école à l’âge de 7 ans, à raison de trois ou quatre leçons par semaine.
Avec un anglais simple et un accent ruse, le numéro 37 des Tigres a bien voulu dire quelques mots sur sa nouvelle vie.
«Ce n’est pas une grosse ville, mais j’aime ça être ici», a-t-il souligné timidement. Dans le vestiaire et sur la glace, il confie avoir parfois besoin de l’aide de ses coéquipiers pour comprendre les instructions des entraîneurs, mais très souvent il y arrive par lui-même.
Mais à l’extérieur de la patinoire, c’est une autre histoire. «Au Québec, les gens parlent français, mais pas moi. Si je veux commander une pizza, mes coéquipiers doivent m’aider», a-t-il dit avec humour. Lorsqu’on lui demande s’il connaît quelques mots dans la langue de Molière, il lance un brin gêné : «Comment ça va?».
Un joueur de hockey et rien d’autre
Lorsqu’on lui demande s’il a toujours rêvé d’être un joueur de hockey, il répond sans hésitation : «Bien sûr!». Or, il a souligné ne pas avoir grandi en idolâtrant un joueur en particulier, malgré que l’un des meilleurs joueurs au monde, Alex Ovechkin, soit un compatriote. «Je n’ai jamais eu d’idole et je veux être moi-même sur la glace», a-t-il expliqué.
Il veut en faire plus
À ses huit premières rencontres cette saison, Kosorenkov a marqué trois buts et amassé deux passes et conservé un différentiel de +1. Selon lui, ce n’est pas assez. «J’ai besoin d’inscrire plus de points pour aider mes coéquipiers à gagner», a dit sans détour l’attaquant.
Bien qu’il semble déçu de sa production jusqu’ici, son entraîneur apporte un son de cloche différent. «Il est en période d’adaptation et on est très satisfait. Ça ne fait même pas deux mois qu’il est ici et il nous reste encore beaucoup de temps avec lui. On le voit s’améliorer tous les jours», a avancé Louis Robitaille.
Questionné sur le début de saison des Félins, Kosorenkov n’a pas passé par quatre chemins pour dire le fond de sa pensée. «On doit tous être meilleurs lors des entraînements et lors des matchs», a-t-il conclu.