Guillaume Ouellet vivra une année de transition en 2025
Ayant récemment commencé à travailler à temps plein à la BMO de Victoriaville, le para-athlète Guillaume Ouellet vivra une année de transition en 2025, laissant un peu plus de côté la compétition.
Le but est simple, Ouellet souhaite tranquillement préparer son après-carrière. Il n’arrêtera pas pour autant les compétitions. Il veut simplement trouver une façon de concilier le travail et le sport qu’il aime tant. « C’est vraiment une nouvelle réalité. Ce sera une année à la fois. On verra ensuite. C’est certain que je n’irai pas jusqu’aux Jeux paralympiques, mais il y a deux Championnats du monde qui s’en viennent, dont un l’an prochain. Pour moi, le mot pour désigner 2025 est transition », a partagé le coureur.
Cette nouvelle réalité s’explique aussi par le fait que Ouellet veut réaliser de nouveaux défis. Il dit se considérer chanceux pour tout ce qu’il a accompli par le passé et qu’il a un peu l’impression d’avoir fait le tour de la vie d’athlète. « Mon nouveau défi professionnel est ce qui me motive beaucoup pour 2025. J’adore encore m’entraîner. Ce n’est pas ça le point, a-t-il rappelé. On regarde ça de l’extérieur et ça a l’air plaisant, mais la vie d’athlète est parfois routinière. On dort bien, on mange bien et on fait toujours les mêmes choses. Pour le côté stimulant, il y a des emplois qui le sont plus à ce niveau. Je voulais donc faire quelque chose qui me stimulait un peu plus. C’est une belle transition. »
Considérant l’ajout de son nouvel emploi, le quotidien de Ouellet lui demande maintenant beaucoup plus de discipline. « Ma fenêtre d’entraînement est plus courte qu’avant. Maintenant, je m’entraîne le matin avant le travail et le soir en revenant. C’est différent et j’aime ça. J’ai différents points de concentration et l’entraînement m’aide à m’évader un peu », a-t-il confié.
En travaillant chez BMO, l’athlète de 38 ans occupe également un emploi qui l’a toujours intéressé. « Je n’ai pas beaucoup de déplacements. C’est en présentiel. C’est ce que je voulais parce que je recherchais un travail qui favorisait le contact humain. Je ne voulais pas nécessairement un emploi en télétravail dans lequel je peux faire ça à l’autre bout du monde », a-t-il fait savoir.
Se préparer pour les Championnats du monde
Comme mentionné, Guillaume Ouellet n’arrêtera pas la compétition. À la fin du mois de septembre 2025, il participera aux Championnats du monde de para-athlétisme, qui auront lieu à New Delhi, en Inde. « Il s’agira de l’objectif final de toute la préparation que je vais avoir fait. Le but est d’arriver prêt à cet événement », a-t-il indiqué.
En raison de ses bonnes performances en 2024, Ouellet a des possibilités d’être pratiquement qualifié pour la compétition. Dans le cas contraire, il devra passer par le processus de qualifications, a-t-il dit. Outre ces Championnats du monde qui auront lieu sur le continent asiatique, le principal intéressé dit vouloir moins voyager en 2025. Il participera surtout à des courses au Canada, probablement les Championnats canadiens, qui auront lieu en juillet, à Ottawa. Pour le reste de l’été et de l’année, il consacrera principalement son temps à l’entraînement et au travail. « J’ai moins le besoin qu’avant de me valider en compétition. Je préfère plus me concentrer à être constant à l’entraînement », a-t-il conclu.