Gouverneur pour défendre les intérêts des petits marchés… et des Tigres
HOCKEY. Benoît Bélanger ne s’est pas fait tirer l’oreille pour accepter le poste de gouverneur des Tigres. Il y a certes eu un moment de réflexion, une consultation familiale et de son entourage, mais ce nouveau défi d’excitait au plus haut point. Il y a plongé tête première.
À la lumière de ses propos, c’est l’aspect administratif du monde du hockey qui l’allume le plus dans cette nouvelle aventure. Gestionnaire de carrière, le directeur général des Caisses Desjardins des Bois-Francs est impatient d’assister aux premières assemblées des gouverneurs du circuit en août prochain.
«L’aspect administratif du hockey m’intéresse beaucoup, en plus du phénomène des petits marchés versus les gros, le maintien de notre équipe au sein du circuit et défendre ses intérêts», a-t-il lancé.
Avant d’accepter ce défi, il a notamment consulté le président du conseil d’administration du regroupement des Caisses Desjardins des Bois-Francs, Denis Desrochers. Il s’est aussi assuré de l’entière collaboration de l’ancien gouverneur Jean Marcotte pour garantir une transition harmonieuse. «J’en ai évidemment parlé à ma femme également», précise-t-il en rigolant.
Autant Jean Marcotte aidera à la transition pour le poste de gouverneur, autant Éric Bernier épaulera, au besoin, Charles Pellerin dans son rôle de président. Benoît Bélanger a aussi accepté en raison de la présence de son bon ami Charles Pellerin à la présidence de l’équipe. «Nous aurons chacun notre rôle, qui sera complémentaire. Je suis content de travailler avec lui», a-t-il dit.
Ce n’est pas le directeur général chez Desjardins qui prend la gouvernance des Tigres, mais bien l’amateur de hockey, précise Benoît Bélanger. Desjardins a toujours été un partenaire naturel pour l’équipe, certes, mais il faut faire une distinction, souligne-t-il. «Il ne faut pas mélanger les choses en effet. Desjardins était associé avec les Tigres bien avant mon arrivée dans la région de toute façon. Je crois néanmoins qu’il est important de soutenir les Tigres. Il s’agit d’une organisation importante pour la région sur le plan économique», a-t-il enchaîné.
Le domicile des Tigres porte le nom de Desjardins en vertu d’une entente historique avoisinant 75 000 $ par année. Ce contrat prend fin la saison dernière. On s’attend à ce qu’il soit reconduit. Il avait été paraphé alors qu’Éric Bernier était à la tête du conseil d’administration des Tigres il y a cinq ans.