Francis Rouillier veut terminer sur une bonne note
GOLF. Non, Francis Rouillier est loin de connaître la meilleure saison de sa carrière professionnelle. Et il le sait. Pour son dernier tour de piste de 2016, le natif de Plessisville espère clôturer cette difficile campagne sur une bonne note.
Et cette dernière sortie aura lieu à Victoriaville, à quelques kilomètres de son patelin, pour la Coupe Canada Sani Marc, qui se tiendra du 18 au 21 août. Lorsqu’on lui demande s’il croit en ses chances de gagner, il ne passe pas par quatre chemins.
«Pas pantoute!», a lance-t-il sans détour. D’autant plus que cette saison, il croit que la compétition sera extrêmement relevée et que des records pourraient être battus. «Je vais être chez moi et je veux offrir une belle performance», a-t-il précisé.
Remonter la pente
Le golfeur de 28 ans a connu des dernières semaines difficiles. Il ne s’en cache pas.
Jouant sur le circuit Canada Pro Tour, il était dans la Vieille Capitale au début de juillet pour l’Omnium du Québec. Son parcours s’est arrêté après les deux rondes réglementaires. La même histoire s’est répétée quelques jours plus tard en Ontario.
«J’ai manqué les deux coupures par seulement un coup. C’étaient les premières fois en trois ans que ça m’arrivait», a fait part Rouillier.
Malgré les déceptions des dernières semaines, il ne semblait pas frustré de ses dernières compétitions. «Ça fait partie de la game et je continue de travailler fort. Il y a des choses qu’on ne peut pas contrôler. Pourquoi des fois tout va bien alors que d’autres, rien ne fonctionne?», s’est questionné le golfeur.
Pas une cent
Comme il l’a déjà mentionné sur son compte Facebook, Rouillier ne retournera pas chez nos voisins du Sud durant la saison morte.
D’une part, cela représente d’onéreuses dépenses. D’autre part, il aimerait bien commencer sa carrière en enseignement de l’anglais, lui qui a obtenu son diplôme l’an passé.
«Je n’ai pas fait une cent cet été, a confié le jeune golfeur. Partir aux États-Unis peut coûter de 50 000 $ à 100 000 $.»
En revanche, il n’a pas l’intention de ranger ses bâtons de manière définitive. Il assure qu’il sera de retour une fois l’année scolaire terminée.
Par Alex Drouin