De bonnes et de moins bonnes nouvelles pour les Tigres
Depuis le début de la saison, les Tigres n’ont pas été épargnés par les blessures. Alors que Pascal Laberge est sur le point d’effectuer un retour au jeu, c’est maintenant au tour du défenseur Bradley Lalonde de tomber au combat.
Laberge a passé quelques jours dans l’entourage des Flyers à Philadelphie, l’équipe qui l’a repêché en juin dernier, à voir médecins et neurologues en plus de pratiquer avec le club.
Sur la touche depuis sa commotion cérébrale subie le 15 octobre dernier, le numéro 9 des Félins pourrait être de retour en fin de semaine contre les Huskies de Rouyn-Noranda vendredi (25 novembre) ou dimanche (27 novembre) face au Titan d’Acadie-Bathurst qui seront tous les deux en visite à l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault.
«On va y aller au jour le jour et il y a des possibilités qu’il soit en uniforme. On va voir comment il va se sentir au cours des entraînements de la semaine», a fait part l’entraîneur-chef des Tigres, Louis Robitaille.
Laberge a raté les 16 derniers matchs de son équipe et en sept rencontres cette saison, il revendique deux buts et autant de passes.
Lalonde sur la touche
L’organisation a confirmé que le défenseur Bradley Lalonde souffrait d’une commotion cérébrale à la suite de la mise en échec de Samuel Bucek des Cataractes de Shawinigan, dimanche dernier, dans une défaite de 3 à 2. «Ça n’augure pas bien», a indiqué Robitaille.
Au moment d’écrire ces lignes, la LHJMQ n’avait toujours pas fait savoir si le joueur des Cats allait être suspendu. Lalonde n’a pas été épargné par les blessures cette saison puisqu’il a déjà raté 16 rencontres à la suite d’une blessure à la main.
Quant à Tristan Pomerleau, blessé depuis le 29 octobre, il pourrait revenir au jeu lors du voyage dans les Maritimes qui débutera le 8 décembre.
Difficile de créer une chimie
Avec autant de joueurs qui tombent au combat, il est difficile pour la formation victoriavilloise de créer une réelle chimie.
«Ce sont les joueurs qui trouvent ça difficile de changer de trio. Je suis un entraîneur qui aime garder ses lignes intactes. On aimerait bâtir quelque chose ensemble et, présentement, on ne peut pas le faire», a reconnu l’entraîneur.
Lorsque le www.lanouvelle.net lui a demandé comment il composait avec tous les joueurs blessés en tant que recrue comme entraîneur-chef, il a admis qu’il devait prendre du galon un peu plus rapidement que la normale.
Avec la neige qui tombait à l’extérieur de l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault au moment de l’entrevue, Robitaille s’est permis un parallèle avec la météo. «Le retour des blessés va aider à créer une chimie et un effet boule de neige où on pourra avancer pour que cette boule de neige grossisse», a-t-il imagé.
Belle séquence de Kosorenkov
Au cours des trois derniers matchs, Robitaille a fait graduer Ivan Kosorenkov aux côtés d’Alexandre Goulet et de James Phelan sur le premier trio.
En trois rencontres, le joueur russe a inscrit trois buts et deux passes.
«Il a été le même joueur, mais en gardant davantage la rondelle. De jouer avec ces deux gars-là lui a simplifié la tâche. Ivan a un talent offensif en plus d’avoir un talent de buteur», de dire Robitaille. Kosorenkov occupe le cinquième rang des pointeurs chez les recrues avec 13 buts et 7 passes pour un total de 20 points en 25 rencontres.
Un fort adversaire
Les redoutables Huskies seront en ville vendredi. Le seul et unique duel entre ces deux équipes s’était terminé par une victoire de 6 à 2 des Huskies devant leurs partisans.
«Notre but est de rivaliser avec eux, a souhaité Robitaille. Il faut continuer sur ce qu’on a fait lors des derniers matchs.» Contre le Titan, dimanche (27 novembre), il s’agira du premier duel entre ces deux clubs.