Coupe Canada : pour la notoriété
GOLF. La Coupe Canada Sani Marc demande beaucoup, beaucoup de travail dans l’ombre. Mais tout ce travail rapporte gros au Club de Golf Victoriaville.
«La notoriété», voilà ce qu’a répondu sans détour le directeur général du Club, Alain Danault, lorsque le www.lanouvelle.net lui a demandé ce qu’apportait la tenue d’une compétition d’envergure comme celui-ci.
Durant quelques jours, le terrain de Victoriaville sera sur toutes les lèvres des amateurs de golf du Québec, voire du Canada. «C’est un événement dont on avait besoin pour sensibiliser les gens au fait qu’on avait un très beau parcours», a fait savoir M. Danault.
Redonner ses lettres de noblesse
Lorsqu’il s’est joint au Club de golf Victoriaville en 2011, le directeur général voulait rehausser l’image dudit terrain, qui a déjà été l’hôte durant plusieurs années de l’Omnium du Québec.
«Dans le plan stratégique que nous avions proposé, on voulait retrouver un événement d’envergure pour nous redonner du rayonnement et de la notoriété», a-t-il indiqué.
Avec les 151 golfeurs qui ont pris part à la compétition cette année, alors que le maximum permis était de 156 ainsi que les quelque 10 000 spectateurs attendus, le directeur général et son équipe peuvent dire mission accomplie.
Des mois de travail
Un événement comme la Coupe Canada demande du travail. Beaucoup de travail.
L’organisation a commencé au début de l’année 2016, soit sept mois avant le Jour J. Déjà, il fallait trouver les dates. Et les bonnes.
Ce n’est pas toujours facile puisqu’il faut savoir que le circuit Canada Pro Tour tient des compétitions toutes les semaines, ou presque. Cette année, les dates proposées par l’organisation victoriavilloise ont été rapidement acceptées.
Pour attirer le plus de spectateurs, elles ont été repoussées de deux semaines afin d’éviter les vacances de la construction et de permettre à plus de gens d’assister à l’événement.
À cela, il faut ajouter la centaine de bénévoles, dont la plupart reviennent chaque année, la nourriture et l’alcool qu’il faut commander en surplus…
«On essaie toujours d’être les meilleurs pour ce qui est du service puisque nous sommes responsables de la logistique. À partir du moment où le circuit Canada Pro Tour arrive sur notre terrain, il ne nous appartient plus et ce sont eux qui gèrent la compétition», a fait savoir le directeur général.