Classique des Appalaches : Woods conserve son titre

Pour une deuxième année consécutive, l’Ontarien Michael Woods a été le premier à franchir le fil d’arrivée lors de la Classique des Appalaches, qui se déroulait à travers 15 municipalités de la région.

Celui qui était des derniers Jeux olympiques a pédalé les 135 km en  3 heures 42 minutes et 15 secondes, devançant par 1 minute 19 secondes Matthieu Jeannes et par 1 minute 48 secondes Hugo Houle. Le vainqueur espérait répéter son exploit de l’an passé pour une raison bien particulière.

«Si tu gagnes ici, tu as du sirop d’érable», a-t-il lancé à la blague. Il faut savoir que les vainqueurs de la Classique des Appalaches remportent l’équivalent de leur poids en sirop d’érable. Woods a mentionné qu’il avait fait un malheur auprès de sa famille à Noël l’an passé avec tout ce sirop d’érable.

Le vainqueur a utilisé la même stratégie que l’an dernier alors qu’il a ouvert la machine avec 10 km à parcourir pour devancer les trois autres cyclistes – Matthieu Jeannes, Hugo Houle et James Piccolo –  avec qui il était en échappée depuis près de 100 km.

«Ça a fonctionné l’an passé alors je l’ai fait à nouveau», a souligné celui qui porte les couleurs de Cannondale Pro Cycling Team. «Il y avait encore une fois beaucoup de vent et ça a été une course très difficile», a-t-il ajouté.

Jeannes a essayé, mais en vain

Jeannes a bien essayé de rattraper Woods lorsque ce dernier a ouvert la machine en fin de parcours, mais en vain.

«J’ai attaqué le premier, mais il m’a contré malgré que j’étais à fond, a commenté le cycliste de Lupus Racing Team. Il est très costaud.» Par ailleurs, bousculé par le temps, Hugo Houle n’a pu s’entretenir avec l’auteur de ses lignes. Il a quitté rapidement, devant prendre l’avion.

Près de 400 cyclistes

Le président et le cofondateur de l’événement, Alexis Pinard, affichait un large sourire une fois la journée terminée. Il était bien heureux de voir qu’il y a eu autant de cyclistes que lors de la précédente édition, malgré les sombres prévisions météo en début de semaine. Au total, ils étaient près de 400 et il faisait beau.

L’an passé, une partie des cyclistes terminaient leur parcours à la Vélogare tandis que d’autres franchissaient le fil d’arrivée au sommet du mont Arthabaska. Cette année, tous terminaient leur périple au mont Arthabaska. «Quand Woods a fini sa course, il y avait beaucoup de monde qui l’applaudissait et l’encourageait. C’était vraiment le fun», a conclu M. Pinard.