Bruce Richardson y réfléchirait
HOCKEY. Pour deux raisons, Bruce Richardson pourrait être tenté de revenir avec les Tigres de Victoriaville si le président Johnny Izzi faisait appel à ses services pour combler le départ d’Éric Veilleux.
L’entraîneur, qui est retourné aux commandes des Grenadiers de Châteauguay dans la Ligue de hockey midget AAA du Québec, dit avoir développé une relation privilégiée avec les partisans des Félins et il voue un immense respect aux joueurs de l’équipe.
«Les partisans et les joueurs m’inciteraient à réfléchir. Le scénario est par contre très hypothétique. Je ne m’attends d’ailleurs pas à ce que les Tigres m’invitent à revenir», a-t-il souligné.
De son propre aveu, il a tourné la page et il est très heureux de reprendre la barre des Grenadiers. Il reste qu’il ne comprend toujours pas, il ne comprendra d’ailleurs jamais, a-t-il insisté, la ou les raisons qui ont poussé Daniel Fréchette à le congédier.
«Au cours des deux saisons passées avec l’équipe, j’ai accepté, sans maugréer, le plan de l’organisation. Je savais que ce serait difficile certains soirs, mais je me suis plié aux décisions de la direction. Si j’étais resté, je suis persuadé que j’aurais amené le club là où on le souhaitait», a-t-il dit.
Lorsqu’Éric Veilleux a annoncé son départ surprise pour les rangs professionnels, Richardson était en vacances avec sa famille aux États-Unis. En peu de temps, des courriels et des textos ont inondé son cellulaire.
Comme tout le monde, l’ancien pilote des Tigres ne s’attendait pas à ce que son successeur fasse un aussi bref passage au sein de l’organisation des Félins. Par contre, il comprend sa décision. Il reconnaît que c’est une offre qui était difficile à refuser.
«La Ligue américaine, c’est le dernier tremplin pour la Ligue nationale. Il serait malhonnête d’en vouloir à Éric Veilleux d’avoir sauté dans le train pendant qu’il passait. L’attente peut parfois être très longue», a-t-il laissé entendre en terminant.