Antoine Bibeau en lutte avec Garret Sparks chez les Marlies
Bien qu’il se considère au sommet de sa forme et qu’il affiche une progression constante depuis son entrée chez les professionnels, Antoine Bibeau, tout comme l’an dernier, devra vraisemblablement se battre avec Garret Sparks pour le poste de gardien de but numéro un des Marlies de Toronto, club-école des Maple Leafs.
Les cerbères d’avenir de l’organisation croyaient bien avoir l’occasion de graduer dans la Ligue nationale cet automne. C’était avant que la direction décide de mettre sous contrat le vétéran Jhonas Enroth après avoir acquis Frederik Andersen.
Bibeau reconnaît une certaine déception, mais, avec sa sagesse habituelle, il n’a pas l’intention de baisser les bras. L’attente sera seulement un peu plus longue.
À court terme, il veut s’assurer de gagner la confiance du personnel des Marlies afin d’être l’homme de confiance devant le filet. Il veut s’établir comme le numéro un de l’équipe pour être celui qui sera rappelé par les Leafs si le besoin s’en fait sentir.
À ce moment, si l’occasion se présente, il compte bien la saisir. Il continue de croire que pour évoluer avec les meilleurs, les joueurs doivent répondent favorablement quand l’occasion se présente.
Au cours des deux dernières saisons, il a eu le privilège de faire partie de l’alignement des Leafs durant quelques rencontres, mais il n’a toujours pas foulé la surface glacée durant un match de la saison régulière. Il espère briser la glace cette saison. C’est dans cette optique qu’il s’apprête à disputer sa troisième campagne chez les professionnels.
«Pour franchir l’étape ultime, il faut performer aux bons moments, a-t-il souligné. Je sens une amélioration de mon rendement. J’espère voir beaucoup d’action avec les Marlies et obtenir mon premier départ dans la LNH cette saison.»
En attendant de recevoir l’appel souhaité par la haute direction des Leafs, il veut aider le club-école à connaître du succès. De son propre aveu, les Marlies alignent des éléments qui devraient leur permettre d’être compétitifs comme ça a été le cas la saison dernière.
«Nous avons perdu les services de trois ou quatre espoirs. D’autres ont fait leur arrivée et les dirigeants les ont bien entourés en faisant l’acquisition de quelques vétérans», a conclu le cerbère victoriavillois, vainqueur de la coupe du Président en 2014 avec les Foreurs de Val-d’Or.