Alexandre Daigle reconnaissant envers la famille Desharnais
Les Tigres de Victoriaville ont revampé complètement leur organigramme au cours des dernières semaines. Sous-traitant de l’équipe au cours de la dernière décennie, Jacques Charland est devenu un employé à temps plein, récemment, recevant le plus haut grade des bureaux administratifs, celui de directeur des opérations.
Son entreprise, Promotions BJ, conservera la gestion des restaurants de l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault au cours des deux prochaines années, après quoi, les Tigres en reprendront les opérations.
Les Félins viennent également d’embaucher une directrice des ventes, Martine Desrosiers. Celle-ci s’ajoute à une équipe composée de Pierre-Olivier Gingras, directeur des communications et du marketing, et d’Amélie Pinard-Roy, directrice du service à la clientèle.
À l’époque où Alexandre Daigle évoluait avec les Tigres, l’organigramme était loin d’être aussi garni. Membre du conseil d’administration à titre de vice-président hockey, Michel Hinse est bien placé pour en témoigner.
C’est à lui qu’on avait confié la tâche de prendre la jeune sensation sous son aile. «J’étais régulièrement en contact avec son agent, Pierre Lacroix. Celui-ci avait autorisé seulement deux personnes à prendre des décisions reliées au hockey pour Alexandre, lui et moi», se souvient-il.
M. Hinse n’était jamais bien loin de Daigle, même lorsque l’équipe se retrouvait sur la route. Il ne compte plus les fois où il a dû s’improviser gestionnaire des relations publiques du phénomène lavallois.
«Les demandes d’entrevue venaient de partout. On n’était pas préparé pour ça. Je gérais la situation comme je le pouvais. À sa deuxième saison avec nous, c’était vraiment l’enfer. On faisait arriver l’autobus au moins une demi-heure plus tôt que prévu lorsqu’on jouait sur la route pour avoir un peu plus de temps pour les entrevues», ajoute-t-il.
Michel Hinse a joué le rôle de l’ange gardien d’Alexandre Daigle. Lorsque celui-ci a eu quelques ennuis en dehors de la surface glacée, le vice-président hockey est rapidement intervenu, se souvient-il. «Il a eu quelques ennuis à son arrivée. Ce n’était pas lui qui était en cause, mais son entourage… J’ai toujours tenté d’être là pour lui, de l’aider», a-t-il commenté.
C’est grâce à Michel Hinse qu’Alexandre Daigle a fait connaissance avec les Desharnais, la famille de pension à laquelle il est demeuré si attaché au fil des ans.
«Michel était mon partenaire d’affaires. Il m’a demandé si je n’avais pas une chambre disponible chez moi pour une quinzaine de jours. La seule que j’avais était transformée en débarras. Michel m’a aussitôt dit qu’il la prenait, à ma grande surprise. On l’a vidée et Alexandre est venu s’y installer. Quinze jours plus tard, je n’ai pas eu de nouvelles de Michel. On a compris qu’on garderait notre pensionnaire beaucoup plus longtemps», a raconté Réal Desharnais en rigolant.
Daigle s’est rapidement attaché à cette famille victoriavilloise, si bien qu’elle a été invitée au mariage de l’ancienne vedette des Tigres il y a une dizaine d’années. Alexandre Daigle a dû essuyer quelques larmes lorsqu’il a remercié les Desharnais et Michel Hinse durant son allocution au Tiger Club de l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault.