«Alexandre Daigle est certainement au haut de la liste»
Rencontré au Colisée Desjardins lors de l’ouverture locale de la saison des Tigres face aux Remparts, le commissaire de la Ligue hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Gilles Courteau, a confirmé au www.lanouvelle.net que l’organisation l’avait approché quant au numéro retiré dans le cadre du 30e anniversaire de l’organisation.
«On a eu une demande des Tigres à l’effet qu’ils vont procéder au retrait d’un chandail cette saison dans le cadre du 30e anniversaire», a indiqué le commissaire.
Or, il ignore quel joueur de l’organisation verra son numéro retiré, mais parmi les candidats potentiels, il ne peut passer sous le silence celui qui a porté le numéro 91, Alexandre Daigle.
«Il y a de bons candidats, mais Alexandre Daigle est certainement au haut de la liste des dirigeants des Tigres», a fait allusion M. Courteau.
En 137 parties avec les Tigres, celui qui fut le premier choix du repêchage de la Ligue nationale de hockey a revendiqué 94 buts et 187 passes pour un total de 281 points.
Merci les Nordiques de Québec
Bien qu’il était déjà impliqué dans la LHJMQ depuis quelques années, c’est en février 1986 que M. Courteau s’est retrouvé dans le siège du commissaire. Quelques mois plus tard, les Tigres disputaient leur première saison dans la LHJMQ lors de la campagne 1987-1988.
Le président se souvient d’une conversation qu’il avait eue avec le maire de l’époque, le regretté Pierre Roux.
«J’assistais à un match des Nordiques de Québec et il était assis à mes côtés par hasard. Il m’a dit que lorsqu’on sera prêt à avoir une équipe de la LHJMQ à Victoriaville, de lui dire. Peu de temps après, je l’ai appelé pour lui mentionner que les Chevaliers de Longueuil avaient besoin de déménager très rapidement», a raconté M. Courteau.
Nulle part ailleurs qu’à Victo
Sur un plan plus actuel, M. Courteau a reconnu qu’il s’est entretenu très souvent avec l’ancien président des Tigres, Éric Bernier, au cours de la saison morte afin d’empêcher le bateau des Tigres de partir à la dérive.
«On s’est parlé de trois à quatre fois par jour durant une dizaine de jours», a-t-il reconnu.
Puis, les choses ont commencé à se replacer au grand bonheur de M. Courteau.
«Les Tigres vont devenir une très bonne organisation et les personnes en place sont ici pour de bonnes raisons. Ils ont le club à cœur et elles veulent que le club demeure à Victoriaville pour de nombreuses années. C’est de bon augure», a-t-il conclu.