2000 personnes pour le derby de Victoriaville

ÉVÉNEMENT. Par Alex Drouin
Il y a des lustres que Victoriaville n’avait pas accueilli un derby de démolition. Il faut croire que les Victoriavillois s’en ennuyaient puisqu’ils étaient environ 2000 pour cet événement qui avait lieu le 10 septembre dans le parc industriel (dépôt à neige).

Le promoteur Sylvain Roy, qui avait déjà organisé des derbys il y a quelques années à Victoriaville, était ravi de la réponse du public.

«Ç’a été un succès sur toute la ligne, était heureux de dire M. Roy. On avait quatre estrades de 500 personnes et elles étaient toutes remplies.»

Il faut dire que peu de temps avant le début des compétitions, l’organisateur a eu la frousse que son événement n’attire pas autant de monde qu’il l’espérait.

«Il y avait trois ou quatre personnes dans les estrades et j’ai eu un peu peur, a-t-il avoué. Mais dès que ç’a commencé, tout a bien été.»

Les profits de la journée seront remis à la Maison de thérapie Victoriaville-Arthabaska. Or, au moment de l’entrevue avec le www.lanouvelle.net, le promoteur ignorait combien il allait remettre.

Une commotion pour le promoteur

Grand amateur de derby de démolition et également cascadeur, l’organisateur a pris part à l’une des compétitions de la journée et à la suite d’une collision, les coussins gonflables de sa voiture ont éclaté ce qui lui a causé une commotion cérébrale.

Advenant un problème, les pilotes devaient jeter un drapeau à l’extérieur de la voiture et c’est ce qu’il a fait quelques minutes après l’impact.

«Je commençais à voir de plus en plus mal et après avoir lancé le drapeau, je ne me rappelle plus de rien», a raconté le promoteur, qui ne se souvient pas d’être resté une trentaine de minutes sur la piste avant d’être amené en ambulance.

Il s’agissait de sa troisième commotion. «Je les collectionne», dit-il avec humour.

De retour en 2017

M. Roy souhaite que son événement soit de retour l’an prochain.

Initialement, il aurait souhaité qu’il se tienne au Colisée Desjardins, mais devant le refus de la Ville, il s’est alors tourné vers le dépôt à neige.

«De faire ça au Colisée aurait été au-delà de mes espérances, mais le dépôt à neige est l’endroit rêvé. C’est grand et il y a de l’asphalte.»

Cette fois, il a bien l’intention de s’y prendre plus tôt dans la planification de son événement afin qu’il soit mieux médiatisé.