Les Celtics ont la meilleure fiche dans la NBA, malgré les remous

BOSTON — Les Celtics auraient pu être déstabilisés au début de la saison.

Ime Udoka, qui a mené Boston à la finale de la NBA, à sa première année comme entraîneur, a été suspendu pour un an avant le camp d’entraînement (pour une relation inappropriée avec une femme de l’organisation).

Mais à l’approche du cap des 20 matches, les Celtics dominent la ligue avec une fiche de 13-4, comme s’ils avaient pleinement gardé leur élan du printemps.

Embauché par intérim, Joe Mazzulla excelle à la barre du club.

On le voyait à l’origine comme transitoire, le temps de voir si Udoka pourrait reprendre son poste.

Jayson Tatum joue de manière à montrer que son rendement à la baisse en séries n’est pas représentatif.

Le groupe de soutien donne aussi un gros coup de main, pour un club qui n’est pas aussi instable en fin de match qu’en 2021-22.

Les Celtics ont gagné neuf matches de suite avant de s’incliner à Chicago lundi.

Ils vont rejouer mercredi à la maison, contre Luka Doncic et les Mavericks.

Doncic est au sommet des pointeurs du circuit avec 33,5 points par match, cinq rangs devant Tatum (30,2).

Ce dernier tente en moyenne 8,5 lancers francs par match – un sommet en carrière qui vient d’une façon de jouer plus robuste, selon un plan conçu durant la saison morte.

«L’équipe n’a pas changé tant que ça et les nouveaux venus savent vraiment comment jouer, a dit Tatum. La confiance l’un envers l’autre, c’est vraiment un ‘focus’ depuis le premier jour du camp. C’est la clé de nos succès.»

Engagé comme joueur autonome, le meneur de jeu Malcolm Brogdon a élevé le niveau de jeu de la deuxième unité.

Il amène aussi davantage de structure en fin de rencontre.

«Les gars comprennent la gestion d’un match, a dit Mazzulla. Les tirs que nous voulons obtenir, où se placer sur le terrain, les confrontations recherchées. C’est organisé, c’est réfléchi.»

Plus qu’Udoka et même Brad Stevens, Mazzulla a tendance à laisser les choses aller quand les choses vont moins bien au tableau. Il est peu enclin à vite appeler un temps d’arrêt quand l’autre club y va d’une bonne rafale de points.

Et ses joueurs répondent bien à cette approche.

«C’est une belle marque de confiance, a dit Jaylen Brown, auteur de 25,3 points par match, en moyenne. Ça nous amène à faire mieux dans l’immédiat, mais aussi en fin de match.»

Le centre Robert Williams pourrait revenir au jeu bientôt, après une opération au genou.

«Nous sommes attentifs aux détails dans les séances vidéo, a dit Tatum. Nous avons des intentions claires en attaque en fin de match. Ça peut paraître improvisé, mais nous avons des discussions à propos de quoi faire et comment le faire. Ce n’est pas laissé au hasard.»

Après six matches de suite à la maison, Boston va disputer six matches d’affilée à l’étranger. 

Ce voyage inclura un passage à Toronto, le 5 décembre.