Parrainer pour partager le bonheur
Ce texte a été écrit en partenariat avec
La mission de l’organisme Parrainage civique des Bois-Francs est simple. Elle consiste à jumeler un bénévole avec une personne ayant une déficience intellectuelle. Cela permet des échanges enrichissants des deux côtés, bref un partage de bonheur.
L’équipe de l’organisme, qui a pignon sur rue à la Place Rita-St-Pierre de Victoriaville (mais qui couvre les MRC d’Arthabaska et de L’Érable), composée de la coordonnatrice Maryse Bouchard, de l’adjointe à la coordination Belinda Guillen et de l’agente de développement et de communication Nathalie Bellerose-Hamel, ne ménage pas les efforts afin de poursuivre les objectifs de ce groupe communautaire qui célèbrera ses 30 années d’existence en 2024.
C’est ainsi qu’elle recherche toujours des parrains et marraines, au moins trois heures par mois, qui offriront à leur filleul (ou filleule) deux sorties mensuelles. « Ça peut être très simple comme d’aller prendre une marche ou même de faire des commissions », explique la coordonnatrice. L’important est de passer du temps avec la personne jumelée. Soixante-huit jumelages sont en cours et ceux-ci durent en moyenne huit ans. « Mais nous avons un duo qui en est à sa 24e année », ajoute Nathalie. Il s’agit donc d’une belle amitié qui s’est forgée au fil du temps et qui apporte du bonheur des deux côtés. « Parce que tout le monde mérite ce bonheur », affirme Maryse.
Pour devenir parrain ou marraine, rien de plus facile. Il suffit de communiquer avec l’organisme par téléphone (819 751-1331), par courriel à accueil@pcbf.live ou même par l’entremise du tout nouveau site Web de l’organisme (www.pcbf.live) qui sera en ligne dès le 1er avril. Une fois cela fait, l’équipe s’occupe de réaliser le jumelage en prenant en considération les goûts et intérêts des deux. Il n’y a que quelques critères à respecter.
Pour la suite, les parrains et marraines sont accompagnés lors des premières rencontres et ont la chance de poser toutes leurs questions. Quant aux filleuls ils sont tous capables de bien communiquer avec les autres, sont autonomes et n’ont pas de trouble de comportement. Tout ce qu’ils espèrent, c’est d’avoir quelqu’un qui choisit volontairement de passer du temps avec eux. « De plus, nous sommes à mettre en place une formation qui permettra de démystifier le rôle de chacun afin de sécuriser ceux qui voudraient devenir bénévoles, mais hésitent pour différentes raisons », indique Nathalie.
Les personnes ayant une déficience intellectuelle sont des gens attachants, qui ont le bonheur facile. Une belle qualité qui vient rapidement se transmettre aux gens qu’ils côtoient. Pas étonnant alors que les relations créées chez Parrainage civique des Bois-Francs perdurent dans le temps, devenant importantes des deux côtés.
« Les bénévoles viennent pour donner de leur temps, mais s’aperçoivent rapidement qu’ils reçoivent tout autant, sinon plus », indique la coordonnatrice. En plus, différentes activités sont réalisées par l’organisme au fil des mois, pour les jumelés, question de se retrouver en groupe et d’échanger avec les autres duos et offrir, également, de belles idées de sorties. L’investissement en temps pour les bénévoles qui choisissent cet organisme est ainsi bien minime comparativement à toute la joie et le bonheur qu’ils en récoltent. Il ne faut donc pas hésiter à venir s’impliquer chez Parrainage civique des Bois-Francs. Cela permettra, en plus de donner du bonheur, de diminuer la liste d’attente composée de gens qui souhaitent tout simplement une relation significative.