Joujouthèque des Bois-Francs : un Projet d’ici qui gagne à être mieux connu
Ce texte a été écrit en partenariat avec lanouvelle.net
Depuis le 24 janvier, la Joujouthèque des Bois-Francs s’est installée dans le Mail Les Promenades à Victoriaville, dans un grand local bien éclairé. L’organisme qui procède au prêt de jeux et jouets pour tous les âges est donc plus accessible que jamais aux familles et individus qui souhaitent y adhérer.
La Joujouthèque a bénéficié, pour ce déménagement devenu indispensable, d’une somme de 25 000 $ remportée dans le cadre du concours Projets d’ici organisé par la Caisse Desjardins des Bois-Francs. Une récompense utilisée notamment pour l’aménagement du nouveau local, mais aussi afin de mieux faire connaître la ressource à la population.
La présidente du conseil d’administration, Maryse Vigneault, est très heureuse de ce prix qui, selon ses dires, assurera la pérennité de l’organisme qui existe maintenant depuis 1982. «Un modèle qui a inspiré d’autres municipalités au fil des ans, dont Montréal, Québec, Trois-Rivières et Sherbrooke», explique-t-elle.
Il faut dire que lors de sa création, la Joujouthèque des Bois-Francs innovait avec ce prêt de jeux et de jouets aux familles. Une façon de faire déjà écoresponsable qui évite l’encombrement dans les maisons ou les logements et qui permet aux enfants (et aux adultes) d’avoir toujours accès à une gamme variée d’équipements ludiques.
On le sait bien, les enfants se lassent rapidement des nouveaux jouets et ceux-ci s’amassent jusqu’à ce qu’on décide de s’en départir, sans compter l’investissement financier qu’ils nécessitent. C’est pour éviter ces désagréments et pour réutiliser que l’organisme est en place.
Près de 3000 jouets et jeux, pour tous les âges, ont ainsi été déménagés dans le nouveau local, accessible à tous et où on songe à organiser différentes activités. «À l’ancienne adresse, dans le sous-sol, ce n’était pas évident pour les mamans avec des poussettes ou les personnes âgées. Maintenant, tous peuvent facilement venir voir ce qu’on propose», ajoute Mme Vigneault avec fierté. Celle-ci insiste pour remercier le propriétaire des lieux, Cité Immobilier, qui a offert un coût de location raisonnable à l’organisme communautaire tout en offrant d’autres avantages.
Tout a été installé pour offrir un coup d’œil intéressant, mais aussi pour favoriser un déplacement facile entre les nombreuses étagères garnies de jouets colorés.
Aucune raison donc de se priver de ce service. En plus, il en coûte seulement 30 $ pour un abonnement pour les enfants d’une famille, et le même prix pour les adultes. «Il permet d’emprunter trois jouets ou jeux par enfant, pour une période de trois semaines. Des parents s’abonnent aussi pour ne pas diminuer le nombre d’emprunts des petits», souligne la présidente.
Parce qu’il y en a pour tous les goûts à la Joujouthèque. Une belle section de jeux de société avec des nouveautés plaira certainement aux adultes. Pour les petits, le choix est illimité. Des petites cuisines jusqu’aux dinosaures, en passant par les messieurs Patate ou les casse-têtes, tous trouveront quelque chose à emprunter.
«Il y a des grands-parents qui viennent pour offrir une surprise à leurs petits-enfants lorsqu’ils viennent les visiter», ajoute Maryse.
Les services de garde en milieu familial profitent également du service notamment lorsqu’ils proposent des thèmes aux petits, ce qui leur permet d’offrir toujours du nouveau.
Cela est sans compter les municipalités de Notre-Dame-de-Ham, Ham-Nord et Kingsey Falls qui bénéficient des services de l’organisme qui fournit dans les bibliothèques municipales des jeux disponibles au prêt.
En plus, l’équipe de la Joujouthèque est garante de l’activité l’Arbre de joie, qui permet annuellement de remettre à des enfants provenant de familles défavorisées un cadeau neuf à Noël. Elle collabore aussi avec le CLSC Suzor-Coté afin de remettre, à des enfants dans le besoin, des jouets en surplus.
«Et grâce au Projet d’ici de Desjardins, nous pouvons envisager la mise en place de nouvelles offres et de nouveaux partenariats», insiste Mme Vigneault.
Que des avantages
Profiter des services de la Joujouthèque n’a que des avantages. Le service est économique et tous les articles sont minutieusement vérifiés et nettoyés après utilisation. Des bénévoles assurent désormais les heures d’ouverture du local qui sont le mercredi et le vendredi entre 17 h et 19 h 30 et le samedi de 9 h à midi.
Au lieu d’acheter un jouet qui ne retiendra l’attention que quelques heures, on l’emprunte et le change après trois semaines. Cela permet notamment de stimuler les liens familiaux et sociaux, assure le développement intellectuel et affectif, aide aux habiletés motrices et celles du langage.
«Ça enseigne aussi aux enfants le partage de même qu’à prendre soin de ce qu’on leur prête pour le rendre en bon état», ajoute Maryse Vigneault. Sans compter que cela éloigne des écrans et assure de nombreux apprentissages.
Actuellement, ce sont 151 familles et 6 services de garde en milieu familial qui bénéficient de la Joujouthèque.
Avec ce déménagement, l’organisme communautaire prend un risque financier puisque malgré l’appui de la Ville de Victoriaville, le coût du loyer demeurera un défi. Il ne faut donc pas hésiter à utiliser le service et ainsi l’appuyer avec la carte de membre pour assurer sa pérennité. Le conseil d’administration a plusieurs idées à mettre en place afin de boucler le budget et ainsi assurer une longue vie à la Joujouthèque des Bois-Francs.