Une fin de session chargée pour le député Berthold

Au terme d’une session parlementaire marquée par la pandémie de la COVID-19, le député de Mégantic-L’Érable et ministre du cabinet fantôme de l’Infrastructure et des Collectivités, Luc Berthold ainsi que les membres de son équipe continuent d’être présents pour les citoyens et citoyennes de la circonscription.

Le député dresse d’ailleurs un bilan mitigé de la dernière session puisque le gouvernement libéral a restreint les travaux parlementaires au cours des derniers mois.

«En fait, le Parlement n’a siégé officiellement que 38 fois depuis les élections d’octobre dernier. C’est totalement inacceptable de renier la démocratie de la sorte. Jamais un premier ministre n’avait agi ainsi dans l’histoire du Canada. Même lors de la Deuxième Guerre mondiale, les députés siégeaient à la Chambre des communes. Justin Trudeau, lui, a profité de la pandémie non seulement pour limiter le travail des députés à un comité parlementaire sur la COVID-19, mais également pour faire avancer ses propres intérêts. Il s’est assuré de garder tous les projecteurs sur lui devant le porche de sa résidence pour ses annonces quotidiennes à coups de milliards sans que le Parlement ne se penche sur les mesures annoncées», a souligné le député.

Le député Berthold reproche au gouvernement libéral d’avoir muselé les oppositions au cours de la dernière session, privant ainsi la population d’un contrepoids politique pour surveiller le gouvernement et améliorer les mesures d’aide.

«Nous commençons tout juste à voir les conséquences de la gestion de la crise par le gouvernement. La plupart des mesures d’aide ne sont pas adaptées à la réalité des gens sur le terrain et bien souvent, les programmes se nuisent entre eux. Il est aussi très difficile d’obtenir des informations claires et précises sur les mesures d’aide. La plupart des intervenants économiques et les gouvernements provinciaux ont souvent reproché à Justin Trudeau de ne pas les consulter. L’argent des contribuables n’a pas été utilisé rigoureusement. La confirmation est d’ailleurs tombée récemment alors que le ministre des Finances a confirmé un déficit prévu de 343.2 milliards $ seulement pour cette année.

«Mon bureau a été inondé d’appels de citoyens inquiets et, malgré le dévouement et toute la bonne volonté des membres de mon équipe, il n’a pas toujours été facile d’obtenir des réponses en leur nom. J’ai même profité de mon passage à la Chambre des communes pour transmettre quelques-unes de leurs questions directement aux ministres, mais sans plus de succès» relate le député.

Autre symbole de l’incohérence du gouvernement libéral, le programme Emplois d’été Canada, lancé en plein coeur de la crise, promettait de créer des opportunités d’emplois nombreuses, tout en limitant le fardeau financier des organismes et entreprises. Le gouvernement est même allé jusqu’à promettre de financer à 100% les emplois demandés.

«Ce qui était à l’origine une excellente nouvelle s’est vite transformé en un casse-tête bureaucratique et en une partie de bras de fer avec les membres du cabinet libéral. Ce que le gouvernement n’a pas mentionné lors du lancement du programme, c’est que le budget attribué à Mégantic-L’Érable était exactement le même qu’en 2019», explique le député.

Emplois d’été Canada est le seul programme de financement pour lequel un député peut faire des recommandations. Or, cette année, même si la ministre elle-même reconnaît que les députés sont les mieux placés pour accomplir cette tâche puisqu’ils sont bien au fait de la réalité de leur circonscription, les agents de programme ont carrément ignoré les demandes du député et refusé du financement à certaines organisations.

«J’ai réellement dû me battre pour qu’on reconsidère des refus de financement pour des projets pourtant jugés prioritaires chez nous. En multipliant les démarches et en talonnant la ministre en Chambre, j’ai finalement obtenu gain de cause et les projets ont tous été financés, ce dont je suis très fier», mentionne M. Berthold.

Enfin, rappelons que c’est grâce, entre autres, aux pressions exercées par les députés conservateurs que le gouvernement a apporté des modifications aux critères d’admissibilité de certains programmes, par exemple le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes.

«En tant que député, je me dois d’être à l’écoute des citoyens, entreprises et organismes de mon comté. Je me fais toujours un devoir de faire entendre leurs préoccupations à Ottawa et je suis très fier que ces nombreuses représentations aient porté fruit», illustre-t-il.

Le député de Mégantic-L’Érable est par ailleurs très fier du travail des membres de son équipe, qui ont travaillé sans relâche en cette période difficile pour aider les gens de la région. «La COVID-19 a complètement bouleversé nos vies et notre économie. Plusieurs personnes sont tombées en arrêt de travail du jour au lendemain, d’autres ont souffert ou ont vu un proche souffrir de cette crise sanitaire sans précédent. Les membres de mon équipe et moi avons fait tout ce que nous avons pu pour aider les gens d’ici à passer au travers. Plusieurs ont encore besoin de soutien et nous continuerons d’être présents pour aider et soutenir les gens d’ici», a insisté le député.

Le député rappelle d’ailleurs que ses bureaux seront ouverts tout l’été, sans pause pour les vacances estivales.