Transport écolier: l’incertitude plane pour certains, à quelques jours de la rentrée

MONTRÉAL — L’incertitude plane sur le transport d’écoliers dans certaines régions, notamment à Montréal, alors que le Centre de services scolaire de Montréal affirme n’avoir toujours pas réussi à s’entendre avec certains transporteurs par autobus sur son territoire, à quelques jours de la rentrée.

Vendredi dernier, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé qu’une entente de principe était intervenue entre le gouvernement du Québec et la Fédération des transporteurs par autobus.

L’entente vaut pour une durée de six ans. Le ministre avait alors parlé d’«investissements significatifs» pour assurer une rentrée scolaire stable dans ce domaine aussi.

Toutefois, il appartient ensuite à chaque Centre de services scolaire de conclure une entente avec le ou les transporteurs sur son territoire, à même le budget dont il dispose.

Or, le CSS de Montréal a fait savoir lundi soir que «malgré les négociations intensives menées depuis plusieurs mois», il n’était toujours pas parvenu à conclure un contrat avec la plupart des transporteurs sur son territoire.

À la Fédération des centres de services scolaires du Québec, on indique que «les négociations se poursuivent dans plusieurs autres centres de services scolaires» dans le but de s’entendre d’ici la rentrée proprement dite. 

Reste qu’à Montréal, le Centre de services scolaire a adressé un message aux parents, à quelques jours de la rentrée. «Nous invitons donc les parents des élèves inscrits au transport scolaire à prévoir des alternatives afin de les véhiculer, dans l’éventualité où ce service ne serait pas assuré à temps pour la rentrée». 

Le CSS de Montréal demeure toutefois optimiste. «Dès que nous aurons une entente, les parents recevront les informations de transport pour leur enfant par courriel.»

La Fédération des centres de services scolaires du Québec a précisé que les parents des élèves doivent recevoir une communication à ce sujet de la part de leur centre de services.

Le CSS de Montréal souligne que 6700 élèves pourraient être touchés par cette situation.