Des sacs d’épicerie réutilisables fabriqués à l’école

Les 63 élèves de l’option Création vestimentaire de la polyvalente La Samare de Plessisville ont relevé avec brio le défi qui leur a été lancé par le Comité environnemental de L’Érable, soit celui de confectionner des sacs d’épicerie réutilisables pour les offrir à la communauté.

L’option Création vestimentaire est offerte aux élèves de la cinquième année du secondaire depuis plus d’une quinzaine d’années à la polyvalente La Samare par l’enseignante Chantal Tourigny. Cette formation leur permet d’apprendre certaines bases en couture et de développer leur créativité.

Mélanie Saint-Pierre, une ancienne élève et membre du Comité environnemental de L’Érable, est l’initiatrice de cette collaboration. «Ayant déjà suivi ce cours à la polyvalente, je trouvais intéressant d’impliquer les élèves dans cette initiative qui fera rayonner leurs créations auprès de la population dans un projet citoyen lié à l’environnement», a-t-elle mentionné.

C’est justement l’aspect environnemental du projet et le volet retour à la communauté qui ont motivé le groupe d’élèves à relever ce défi. «Ce qui me passionne, c’est la générosité de ce projet», a indiqué Rosemary Nolet, une des élèves participantes. «De participer à l’avancée de la cause environnementale de notre ville en mettant nos sacs à la disposition de la clientèle du magasin IGA me touche beaucoup.»

En tant qu’entreprise, la Coop IGA s’est tout de suite montrée intéressée à ce que les élèves de l’option Création vestimentaire puissent alimenter les nouvelles boîtes à sacs installées au magasin «car l’environnement nous tient beaucoup à cœur», a exprimé Catherina Audet.

Différents des sacs d’épicerie réutilisables qu’on a l’habitude de voir, les sacs confectionnés par les élèves ont été conçus à partir de tissus disponibles en classe et faciles à coudre. La majorité d’entre eux sont en flanelle de coton, donc faciles à laver et de formats et motifs variés. «Ils sont très beaux et à l’image de nos jeunes. Il faut juste résister à la tentation de les garder et de ne pas oublier de les retourner au IGA dans l’une des deux boîtes à sacs après leur utilisation», de conclure Mme Tourigny heureuse de l’implication des élèves dans ce projet.